Ultime / Cinquième Route du Rhum pour Francis Joyon : "Le niveau est encore plus relevé !"

Le 2 novembre, Francis Joyon prendra le départ de sa cinquième Route du Rhum, entre Saint-Malo et Pointe-à-Pitre. Actuellement en pleine préparation, le skipper du maxi-trimaran IDEC SPORT ne laisse rien au hasard. Le niveau de la dixième édition de la mythique transatlantique s’annonce particulièrement relevé dans la catégorie reine des Ultimes.


Francis Joyon en route pour sa 5e Route du Rhum : "Le niveau en classe Ultime est encore plus relevé qu’il y a quatre ans"
Credit : JM Liot

C’est un Francis Joyon serein et enthousiaste qui prépare sa cinquième campagne pour la Route du Rhum, la deuxième à bord de son maxi-trimaran IDEC SPORT. Pour l’heure, le marin peaufine sa monture, actuellement au sec. Pas de transformations majeures au programme, plutôt une remise à neuf, notamment au niveau de l’accastillage.

Le bateau retrouvera l’eau mi-septembre et il sera alors temps de valider les choix techniques, principalement les voiles neuves. Francis Joyon s’entraînera donc de manière intensive au large de la Trinité-sur-Mer. Pour se mettre en phase mentalement, c’est en solitaire que le skipper ralliera Saint-Malo, où sera donné le 2 novembre le départ de la Route du Rhum.




"Nous aurons tous notre chance"
Francis Joyon fera face à une concurrence redoutable dans la catégorie des Ultimes. Armel Le Cléac’h, Thomas Coville, Lionel Lemonchois, Yann Guichard, Sidney Gavignet, Sébastien Josse…« Le niveau en classe Ultime est encore plus relevé qu’il y a quatre ans, c’est dire… On a récemment appris la participation d’un client sérieux : Yann Eliès. En tant que passionné du multicoque, je ne peux que me réjouir d’un tel plateau. C’est intéressant car des bateaux de conceptions très différentes se retrouvent dans la même classe. Chacun a des conditions météo qui lui sont favorables, d’autres qui sont rédhibitoires ou presque. Difficile dans ce contexte de dire qui arrivera en tête en Guadeloupe », explique Francis Joyon.

Parmi les favoris, il dispose du bateau le plus ancien, mis à l’eau en 2007, conçu pour le tour du monde et donc adapté aux allures de portant dans les mers extrêmes. La Route du Rhum est un tout autre exercice mais le skipper a prouvé qu’il pouvait parfaitement tirer son épingle du jeu lors de l’édition 2010 : il avait terminé deuxième derrière Franck Cammas. « Nous aurons tous notre chance. Mon trimaran n’est pas le plus performant mais j’ai l’avantage de parfaitement le connaître, et je serai bien préparé. Ce sera dur, mais je nourris bien sûr des espoirs de victoire. » Voilà ses concurrents prévenus !

Par la rédaction
Source : Idec