Volvo Ocean Race / Influence sri lankaise, "Ça pourrait être la clé de cette étape" dixit Charles Caudrelier

Ça ressemble à un arrêt buffet. Mais non, c’est juste le dévent du Sri Lanka que Dongfeng Race Team vient de toucher. Il y a moins d’une heure, le bateau franco-chinois faisait encore fumer l’Indien avec des pointes à près de 20 nœuds mais cette cavalcade humide vient de s’interrompre de manière brutale.




Le puissant flux de Nord Est s’est tari et c’est maintenant à sept nœuds seulement que Charles Caudrelier et ses hommes progressent vers la prochaine marque de parcours : le détroit de Malacca entre l’Indonésie et la Malaisie. Ces derniers jours, le bateau rouge n’a cessé de creuser l’écart avec ses concurrents, allant jusqu’à distancer Team Brunel de 35 milles, un record sur cette étape.

Ce capital va pourtant s’effriter dans les prochaines heures avec des poursuivants lancés à 17 nœuds. Mathématiquement, il ne leur faudra que quelques heures pour reprendre l’avantage mais eux aussi vont bientôt connaître le « côté obscur » du Sri Lanka même si, positionnés plus au sud, il est possible qu’ils le subissent moins. Tout l’enjeu stratégique des derniers jours consistait justement à se positionner par rapport à cet obstacle naturel. Seul Dongfeng Race Team a fait le choix d’une route nord alors que tous ses poursuivants sont passés au sud, quitte à rallonger la route.

Comme l’explique Charles Caudrelier, il y a beaucoup de calcul mais aussi une part de chance pour passer au mieux ce point crucial du parcours : « Ça pourrait être la clé de cette étape et malheureusement il faudra plus de réussite que de talent pour ne pas se tromper ! »

On saura très prochainement une fois que la flotte ne sera plus sous influence sri lankaise et aura retrouvé des vitesses dignes de ce nom, qui a fait le meilleur choix… ou a eu le plus de chance.

par la rédaction
Source : Matthieu Honoré - Volvo Ocean Race