IMOCA / Nouvelles couleurs pour Safran 2, Morgan Lagravière : "Cela égayera ma navigation"

Tout de gris et de turquoise, le tout premier IMOCA nouvelle génération dévoile ses couleurs ! Fini le gris et orange du Safran 1 de Marc Guillemot. C'est une déco totalement différente qui parera Safran 2 skippé par Morgan Lagravière. Mise à l'eau dans une semaine. Rendez-vous le 4 mars...


Design : Isabelle Keller

Une rupture totale
Le choix de la décoration du bateau est une étape importante. « Nous voulions marquer une rupture avec le précédent monocoque Safran. Avec Morgan Lagravière, c’est une nouvelle aventure qui commence », explique Christine Orfila, Directrice Marque et Image de Safran. Sur une base de gris métallisé, qui évoque la haute technologie de Safran, la couleur orange de l’ancien monocoque a donc laissé la place au turquoise.

Les appendices sont quant à eux de couleur anis fluo. « Nous avons choisi de confier la décoration à Isabelle Keller. Elle avait déjà travaillé les voiles du précédent bateau et nous avons apprécié ses propositions pour ce nouveau projet. Nous avons conservé le principe de design des précédentes voiles qui permet une belle mise en avant de notre marque. De plus, avec ce turquoise, le bateau sera très visible sur l’eau par temps gris », précise Christine Orfila.


Des couleurs « fun » 
Totalement impliqué dans la construction du bateau, Morgan Lagravière a également participé au choix de la décoration et visiblement, le jeune skipper est satisfait du résultat : « Cela me plait beaucoup ! Dès le départ, je voulais des couleurs claires et vives. Le turquoise rend le projet plus « fun » ! Dans les mers du Sud, cela égayera ma navigation. Pour les voiles, je souhaitais des tons clairs pour faciliter l’observation et les réglages de nuit ».

Pour voir le résultat grandeur nature, il faut patienter encore un peu… Rendez-vous le mercredi 4 mars pour la mise à l’eau du bateau à la base des sous-marins de Keroman à Lorient. Safran sera ensuite baptisé à Lorient le samedi 7 mars à 13h00.


Par la rédaction
Source : Mille et Une Vagues