Solo Basse Normandie / Le duo Bretagne Credit Mutuel fin prêt, Corentin Horeau : "Tirer un premier bilan"

Après un hiver studieux entre séances de préparation physique et entraînements sur l’eau, Sébastien Simon et Corentin Horeau, les skippers Espoir et Performance de la Filière Bretagne – Crédit Mutuel, s’apprêtent à renouer avec la compétition. Demain vendredi à Granville, ils s’aligneront au départ de la 6e édition de la Solo Basse Normandie. L’occasion sera parfaite pour valider certains choix techniques, et observer les progrès - les leurs et ceux de la concurrence - réalisés ces derniers mois.





Sébastien Simon plus à l’aise avec le bateau
Ces dernières semaines, Sébastien Simon et Corentin Horeau n’ont pas chômé. « J’ai beaucoup travaillé cet hiver. Mes sensations sont meilleures et je me sens plus à l’aise avec le bateau. Mes manœuvres sont nettement plus fluides ce qui me permet d’être un peu moins à l’arrache dans les transitions. J’ai encore pas mal de travail sur les réglages à effectuer mais j’espère montrer, à l’occasion de cette Solo Basse-Normandie, que j’ai progressé », explique Sébastien Simon.

« En Figaro, pour être bon, il faut maîtriser les manœuvres mais aussi avoir la vitesse. J’ai bien avancé mais ce que je fais est encore largement perfectible. D’ailleurs, mon but sur cette Solo Basse-Normandie, c’est avant tout de m’entraîner », conclut le jeune marin.


Corentin Horeau un peu moins sur l'eau
Objectif identique pour Corentin Horeau, le skipper du Figaro Performance. « Sur cette course, je n’attends pas forcément de résultat. En revanche, la manière va est importante. J’espère naviguer proprement. Vingt-quatre bateaux sont engagés, il y a du beau monde. Je vais pouvoir évaluer la concurrence, même si je la côtoie régulièrement à Port-la-Forêt et que, globalement, je sais qui est en forme », glisse Corentin, qui va ainsi jauger au plus juste le travail qu’il reste à fournir pour être au top sur la Solitaire du Figaro. 

« C’est bien d’avoir une première confrontation à cette époque de l’année. Cela va me donner la possibilité de tirer un premier bilan de ce qui a été réalisé cet hiver », annonce le skipper qui n’a pas lésiné sur son travail ces dernier mois, même s’il s’est un peu moins entraîné sur l’eau. « Je voulais garder mon envie de régater intacte. Reste que j’ai participé à tous les stages organisés par le Pôle Finistère Course au Large. J’ai aussi pas mal navigué tout seul dans mon coin ou avec Sébastien pour travailler la vitesse, développer mes voiles et effectuer des réglages de mât. Pour l’instant, tout va plutôt pas mal, même si ça peut s’améliorer encore », conclut Corentin Horeau.





Vous conseille : Solo Basse Normandie / Paul Meilhat, Corentin Horeau, Yoann Richomme, du beau monde vendredi



Images : A Courcoux 
par la rédaction 
Source : Rivacom