Solitaire du Figaro / 13 h, c'est parti pour l'étape 2 vers Concarneau, conditions toniques au programme

A 13 heures pétantes, les 39 solitaires ont coupé la ligne de départ de la deuxième étape de La 46e édition de La Solitaire du Figaro devant La Corogne. Sous un ciel bleu et par un vent de nord-est de 20 nœuds, la flotte s’est élancée le long des côtes de la Galice. Premier à la bouée Radio France, Alain Gautier (Generali 40) a mené la danse face à la meute de jeunes loups, devancé ensuite par Thierry Chabagny, en tête en fin d'après-midi. Tous ont les crocs après ces deux jours d’escale forcée à La Corogne.


La Solitaire du Figaro, étape 2, est repartie. Cap sur Concarneau.
Credit : A.Courcoux


Le vent est monté d’un cran peu après le départ pour atteindre les 35 nœuds devant la Punta Lavadoira. Sur une mer blanche, les figaristes naviguent maintenant sous solent et grand-voile haute. Peu d’entre eux ont décidé de prendre un ris histoire de préserver les montures. La régate bat déjà son plein dans des conditions plus que toniques… A la barre, sous leurs cirés étanches, les bottes posées sur les cale-pieds, les marins naviguent sous des paquets de mer… Le démâtage de Corentin Horeau (Bretagne – Crédit Mutuel Performance) survenu lundi dernier hante encore les esprits.


4 heures à tenir avant que le vent ne se calme un peu
Ce soir, vers 20 heures, les conditions deviendront plus maniables. Déjà, des petits décalages se créent avec ceux qui ont choisi le large comme Yannick Evenou (Loi et Vin), Sophie Faguet (Région Basse Normandie) et Tolga Ekrem Pamir (Un jour, un homme, un arbre), ceux qui longent la côte à l’image de Gildas Morvan (Cercle Vert), Thierry Chabagny (Gedimat) ou Alain Gautier (Generali 40). Yann Eliès (Groupe Queguiner - Leucémie Espoir) ou Sébastien Simon (Bretagne - Crédit Mutuel Espoir) joue eux la balle au centre.

Avant d’atteindre Concarneau, la route demeure encore bien longue : 330 milles à courir pour cette deuxième étape entre La Corogne et Concarneau, et un golfe de Gascogne semé d’embûches météorologiques.


Jour de départ, ils ont dit 
Jérémie Beyou (Maître Coq) : "C'est assez varié"
« On part avec du vent sous l'influence d'une première dépression qui se décale un peu dans l'ouest ou dans le nord ouest et qui va nous passer ou pas dessus. Après avoir eu du près qui va rapidement se calmer, il va y avoir une période de transition. Ensuite il y a une dorsale qui s'installe entre deux minimums dépressionnaires. Est-ce que cette dorsale nous passe dessus, est-ce qu'elle ne bouge pas, comment on la contourne ? C'est assez varié du coup. ».


Martin Le Pape (Ovimpex - Secours Populaire) : "Il va falloir être futé"
« Ca va être une étape qui va se jouer jusqu'au bout encore une fois avec des zones de transition, du changement de direction de vent, de force. Il va falloir être futé et bien sentir les choses. On commence à avoir l'habitude du petit temps. Il ne va pas falloir s'endormir parce que c'est long 330 milles jusqu'à Concarneau. 

Ca va être va être varié, il va y avoir plein de petites options à prendre, ce n'est pas du tout droit. Les concurrents seront aussi là, on va se battre, c'est ce qu'il y a de bien. Je ne m'attendais à aller en vacances, je savais que ça allait être dur. Ca l'est, à la hauteur de ce que je pensais. Mais ce n'est pas fini peut-être que dans trois étapes j'aurais un discours différent ».


Classement à 16 h 50
1 Thierre Chabagny
2 Alain Gautier
3 Benjamin Dutreux
4 Corentin Horeau
5 Adrien Hardy


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http://www.scanvoile.com/2015/06/solitaire-du-figaro-premiere-partie.html


Par la rédaction
Source : Rivacom