Jacques Vabre/ En route pour Le Havre, Yannick Bestaven sort les armes secrètes du Conservateur

Le Class40 de Yannick Bestaven et Pierre Brasseur effectue à Lorient sa dernière escale avant de rallier Le Havre et les concurrents de la 12ème édition de la Transat Jacques Vabre. Les deux hommes et Le Conservateur sont prêts. "Cette transat s’annonce passionnante, avec tous les ingrédients qui nous font vibrer."


Credit : Ch.Breschi/Le Conservateur

Le chantier réalisé depuis la fin septembre met une touche finale à l’optimisation du bateau. La puissance développée ne demande plus qu’à se s’exprimer face à une redoutable concurrence. Rendez-vous dimanche 25 octobre pour le coup de canon et le grand départ pour Itajai !


Carène, voiles et appendices revisités
Yannick Bestaven affiche une belle sérénité. « Pierre s’est occupé du chantier que nous venons de réaliser à la Rochelle. LE CONSERVATEUR dispose de belles qualités de glisse grâce au travail réalisé sur la carène. » Et Pierre de renchérir : « Nous avons aussi procédé au remplacement des safrans, étanchéifié les ballasts, et affiné mille et un détails sur le pont. »

Le Tizh40 apparait aux yeux de tous les observateurs comme l’un des plus rapides voiliers de la nouvelle génération de Class40. Les skippers ont particulièrement soigné la garde robe du bateau avec leur voilier North Sails. « La Transat Jacques Vabre se gagne en grande partie aux allures dites de « reaching », c’est à dire travers au vent. Nous avons donc porté nos efforts et notre attention sur nos grandes voiles de portant, grand spi et gennaker, qui seront véritablement les « armes fatales » lorsqu’il faudra glisser sous les côtes du Brésil dans les alizés de sud est. »


Belle concurrence
« Nous connaissons tous deux bien la route » précise Yannick Bestaven, vainqueur en 2011. « Cette transat s’annonce passionnante, avec tous les ingrédients qui nous font vibrer ; la destination bien sûr, le parcours ensuite, qui est taillé pour la vitesse, avec quelques passages à niveau comme le pot au noir, et l’adversité, que nous connaissons et respectons, avec des coureurs de haut niveau et des bateaux de plus en plus performants. »

Par la rédaction
Source : C.Muller