Jacques Vabre / Rencontre avec Marine Viau, charnière centrale aux côtés de Thomas Ruyant et Adrien Hardy

Rencontre avec une femme de l'ombre. Marine Viau, responsable de la logistique et de la coordination sur l'IMOCA Souffle du Nord, nous explique ses missions. Et elles sont nombreuses !



Credit : Lorient Grand Large


Après des études de composite, Marine déclenche une allergie aux résines, regagne les bancs de l'école, décroche son diplôme de traduction et entre chez OC Sport où elle fait ses armes sur la Barcelona ou The Transat. Passée "logistic manager" pour DHL sur la Volvo Ocean Race, elle rejoindra ensuite le team Oman Sail à Lorient pendant 3 ans avant d'intégrer le projet de Thomas Ruyant. Avec un parcours déjà riche et complet, Marine connait le milieu, ses contraintes et les besoins des équipes sur le bout des doigts.


Une charnière indispensable
Au sein du team IMOCA Le Souffle du Nord, Marine est un élément clé, une charnière indispensable, à la croisée de l'équipe technique, de l'équipe communication médias, des partenaires et des fournisseurs. "Ma mission est assez large et très diversifiée ; Ç'en est d'ailleurs l'un des ses gros intérêts : je touche pas à mal de domaines, j'ai des interlocuteurs très différents, sur des sujets variés. 

Je suis en charge de la logistique, des aspects sécurité, des relations fournisseurs, je fais le lien avec les organisateurs de course, je gère les plannings de Thomas (Ruyant), d'Adrien (Hardy) et de l'équipe, je fais le suivi administratif, un peu de compta, je pilote même le semi-rigide... bref la job-list est souvent assez longue. 


Job-list souvent longue
Ce métier nécessite vraiment d'avoir une tête bien faite. Il faut être organisée et rigoureux. Il faut avoir une bonne connaissance des projets voile, une vision transversale. Quand mon job est bien fait, tout roule pour l'ensemble de l'équipe. Ça peut être parfois un peu frustrant parce qu'en fait, quand mon job est bien fait, ça ne se voit pas (sic!). La Jacques Vabre est aussi une belle répétition pour notre fonctionnement en vue du Vendée Globe."

"C'est plutôt facile de travailler avec Thomas et avec l'équipe technique. De toute façon quand ça se passe bien, tu deviens "un gars" de l'équipe. Mais il faut reconnaître que ça a quand-même pas mal évolué depuis que j'ai démarré dans le milieu."

Par la rédaction
Source : Lorient grand large