Jeux Olympiques / Dernier entraînement en France pour Camille Lecointre et Hélène Defrance

38 jours avant les Jeux Olympiques, Camille Lecointre et Hélène Defrance vivent leurs dernières heures d'entraînement en France. Entre le Pôle France Voile de Brest et la station balnéaire du Trez Hir, elles se préparent avec leurs complices d'entraînement, Sofian Bouvet et Jérémie Mion, sous l'oeil de leur entraîneur Gildas Philippe et de la psychologue Emilie Pelosse. Un tout dernier moment privilégié avant de retrouver leurs adversaires sur le plan d'eau brésilien.


Camille Lecointre et Hélène Defrance avant les Jeux Olympiques de Rio
Credit : Kaori

"On sent que ça se rapproche…"
L'ambiance est bonne, et même excellente à l'issue de leur séance de préparation sportive. Camille et Hélène retrouvent l'équipage masculin de 470, Sofian Bouvet et Jérémie Mion, autour de leur entraîneur, pour un débriefing avant une nouvelle séance sur l'eau. "Ca passe super vite, on voit les jours qui défilent. Nous sommes encore dans une période d’entrainement, on essaye toujours de s‘améliorer et de bosser sur des choses mais à la mi-juillet, on va vraiment commencer à se tourner vers l’événement." témoigne Camille Lecointre.

Et pas question de se laisser aller à flâner, les journées sont chargées, le rythme de travail est soutenu, la concentration aussi. Hélène Defrance : "Pour ma part je reste concentrée sur les deux prochains gros blocs : l’entrainement à Brest (avec les garçons) et celui à Rio en juillet. Le rythme est le même mais on sent que ça se rapproche… on est à 45 jours des Jeux, forcément le stress monte au fur et à mesure."


Emilie Pelosse, psychologue de la performance
Pour les aider à maîtriser leur stress et à se sentir prêtes le jour J, une femme intervient auprès de Camille et Hélène depuis plusieurs mois, à la fois discrète et complice.

"Gildas attend de moi que j’aie une lecture non pas technique mais plutôt d’analyse des interactions. Un regard neutre est important. Tous ensemble, nous avons déterminé les valeurs que nous partageons, nous avons travaillé sur la transmission d’informations et la prise de décisions. Nous avons aussi travaillé ensemble à pouvoir faire « reset » après chaque compétition. Depuis 6 mois nous avons changé notre manière de fonctionner, réévalué nos objectifs. »

Par la rédaction
Source : Kaori