ITW / Les anciens co-skippers de JP Dick racontent le marin : "Quelqu’un de très bon et assez redoutable"

Ils ont navigué en tête à tête avec Jean-Pierre Dick, ils ont remporté ensemble la Barcelona World Race (course en double autour du monde en IMOCA), ils sont montés sur la plus haute marche du podium lors de la Transat Jacques Vabre. Aujourd'hui Loïck Peyron, Jérémie Beyou et Damien Foxall confient leurs impressions sur le skipper niçois qu'ils ont côtoyé à plus près de l'effort. Cette année, JP Dick se lance dans son quatrième Vendée Globe !


JP Dick et Loick Peyron pendant leur Barcelona World Race
Credit : Virbac Paprec

Loick Peyron, vainqueur de la Transat Jacques Vabre 2005 et de la Barcelona World Race 2010-2011 :
« C’est quelqu’un d’extrêmement tenace Jean-Pierre ! Il lui reste le Vendée Globe à accrocher et il a les armes pour le faire. C’est quelqu’un d’organisé, de bien entouré, qui doute, et c’est très bien. Et puis je dirais de grand et ça n’est pas toujours un avantage d’être grand sur un bateau ! En fait, il a la tête dans les nuages. Il est connecté H 24 sur des data qui nous échappent un peu, c’est vrai, ça lui arrive de temps en temps, mais ça veut dire qu’il est en perpétuelle ébullition cérébrale ! »


Jérémie Beyou, vainqueur de la Transat Jacques Vabre 2011 :
« Jean-Pierre est un vrai battant, qui met beaucoup d’intensité dans tout ce qu’il fait. Il est vraiment athlétique et il a l’état d’esprit qui va avec cet engagement physique. Il a un vrai don de soi pour le bateau et pour la performance. Quand on navigue en double avec lui c’est vraiment du bonheur, parce que l’on peut se reposer sur lui à tout moment. Il sait tout faire à bord. Je pense aussi qu’il sait très bien jauger la prise de risque. Il a quand même beaucoup d’expérience, et sur le plan de la stratégie, c’est quelqu’un de très bon, très carré, et assez redoutable. »


Damian Foxall, vainqueur de la Barcelona World Race 2007-2008 :
« J’ai découvert sa puissance, sa force physique et mentale, et sa ténacité, une qualité cruciale pour un skipper de course au large. Ce qu’il a accompli aujourd’hui n’est pas un hasard, c’est le fruit d’une grande expérience, faite de succès et d’échecs dont il a su se relever. Il est aussi bon et même meilleur que la plupart des marins engagés dans ce Vendée Globe, et il a les armes pour le gagner. »

par la rédaction
Source : AC Meyer