Figaro / Alexis Loison : "A priori, tout est OK !", le skipper attaque sa 12ème Solitaire - ITW

Alexis Loison a désormais pris ses quartiers, à Bordeaux, ville de départ de la 48e édition de la Solitaire Urgo – Le Figaro. A quatre jours du coup d’envoi de la première étape de l’épreuve, qui sera donné ce dimanche 4 juin à 14h30, le skipper de Custo Pol est impatient d’en découdre. Son état d’esprit actuel, ses objectifs, son regard sur la course et sur la concurrence… Le marin Cherbourgeois nous dit tout.


Crédit : JM Liot



Votre état d’esprit à six jours du coup d’envoi de la première étape ?
« Je me sens détendu et pressé d’y aller. Je piétine littéralement. Le bateau est prêt depuis plusieurs jours déjà. Bien sûr, avec Brice Villion, mon préparateur, nous profitons du temps qu’il reste avant le départ pour aller plus loin dans l’optimisation, mais nous sommes véritablement dans des choses de l’ordre du micro détail. On démonte et on remonte pour vérifier encore et encore que tout soit OK. A priori, tout l’est. »

Quels sont vos objectifs, vous qui signez votre 12e participation à l’épreuve ?
« C’est clairement le résultat final qui m’importe. Depuis 2012, j’ai terminé 8e, 9e, 9e, 6e et 6e. J’espère continuer ma courbe de progression, forcément. Une victoire d’étape, ce serait bien aussi. Pour y avoir déjà goûté une fois lors de la première étape de la Solitaire 2014, je sais que c’est un moment particulièrement fort alors, évidemment, j’aimerais bien remettre le couvert. Et c’est d’autant plus vrai que l’on sait qu’une bonne place au général passe souvent par au moins un podium d’étape. »

Quelles leçons avez-vous tiré des courses d’avant-saison ?
« Personne n’est au-dessus du lot. Cela étant dit, le nombre de gars au top est très important. En ce qui me concerne, je suis content de mon début de saison et de ma progression. Mais pour gagner une telle course, il ne suffit pas d’être bien sur une étape. Il faut l’être sur quatre. On a souvent vu, lors des éditions précédentes, que ceux qui étaient bien placés d’emblée, le restaient globalement jusqu’au bout. Là, en l’occurrence, la première étape s’annonce très piégeuse. La sortie de la Gironde, le golfe de Gascogne, l’atterrissage sur Gijón... Cela pourrait, potentiellement, révéler de gros écarts. Il faudra donc être dans le bain tout de suite, et ne pas perdre de vue que chaque petite erreur se payera cher au bout du compte. »

par la rédaction
Source : TB Press