Figaro / Jérémie Beyou déterminé à l'approche de La Solitaire : "La quatrième victoire est possible"

A un peu moins de deux semaines du départ de la 48e Solitaire URGO Le Figaro, Jérémie Beyou apparaît serein. Pour sa première participation sous les couleurs de Charal à cette grande classique, le skipper breton affiche ses ambitions. Départ le 4 juin 2017 de Bordeaux.


© Y.Zedda / Charal

Comment vous sentez-vous ?
Jérémie Beyou : « Très motivé ! J’ai une grosse envie d’y aller, de retrouver la Solitaire URGO Le Figaro, son format, sa difficulté. Parfois, quand tu enchaînes les participations, tu peux ressentir de l’usure et un peu moins de motivation, alors que là, comme je ne l’ai pas courue depuis 2015, j’ai hâte d’en découdre, d’autant que je pense pouvoir tirer mon épingle du jeu. »


Vous avez disputé deux courses, la Solo Concarneau (14e) et la Solo Maître CoQ (3e), êtes-vous satisfait ?
JB : « Il faut bien comprendre que lors des années post-Vendée Globe, la préparation est un peu plus compliquée, surtout depuis que la Solitaire URGO Le Figaro se dispute en juin. Il faut donc hiérarchiser ses objectifs et se préparer en fonction, étape par étape. Je me suis notamment fait aider par Yoann Richomme, qui a gagné la Solitaire en 2016, pour m’appuyer sur son savoir-faire pendant les deux dernières années. 

A la Solo Concarneau, j’ai eu du mal à tenir le rythme et j’ai été plutôt suiveur en termes de stratégie, si bien que dès l’arrivée, au lieu d’aller me coucher, j’ai passé tout l’après-midi à me poser les bonnes questions pour savoir ce qui me manquait. J’ai tout remis à plat et je pense que ça m’a vraiment bien aidé en vue de la Solo Maître CoQ qui m’a rassuré. »


Pensez-vous être en mesure de viser la victoire sur la Solitaire URGO Le Figaro ?
JB : « Je pense que la quatrième victoire est possible. Certes, les favoris sont Nicolas Lunven et Charlie Dalin, qui sont les référents en termes de performance pure depuis deux saisons, mais je ne me sens pas loin. Et à l’image de la course de Yoann Richomme l’année dernière, je me dis que si je tire les bons bords, si je prends de temps en temps un peu plus de risques et si j’imprime un bon rythme, ce n’est pas injouable, je suis un bon outsider. »

Par la rédaction
Source : WindReport