Figaro / Les premiers de La Solitaire URGO demain matin à Dieppe, Nicolas Lunven futur vainqueur ?

À l’approche de l’île de Wight cet après-midi, la flotte de la Solitaire URGO s’est resserrée à coups d’empannage et c’est visiblement l’option Nord qui a payé. Sébastien Simon (Bretagne-Crédit Mutuel Performance) qui avait choisi de rester le long des côtes anglaises talonne ce soir Thierry Chabagny (Gedimat), en deuxième position derrière Alexis Loison (Custo Pol) toujours chef de meute.


Crédit : A Courcoux


Mais les regards se tournent forcément vers Nicolas Lunven (Generali) et Adrien Hardy (Agir Recouvrement), qui a choisi d'optionner. Les deux grands acteurs du classement général provisoire, 1er et 2e, feront les comptes à l'arrivée. Une chose est sûre, le dénouement de La 48e édition de La Solitaire URGO Le Figaro, aura lieu demain entre 7h et 9h le matin.

Malgré les conditions de vent idéales (18 nœuds de Sud-Ouest) pour glisser sous spi et s’offrir quelques micro-siestes, les marins n’ont pas chômé. « Il faut être dessus ! » expliquait Pierre Quiroga (Skipper Espoir CEM) à la vacation de midi. Il faut être aux réglages en permanence tout en jetant un œil aux concurrents et réfléchir à la tactique.


A Owers, on comptera les points
Adrien Hardy fut le dernier à empanner, restant coûte que coûte dans son option Sud qu’il avait choisi compte tenu d’une bascule du vent annoncée. Mais cette rotation à droite n’est toujours pas arrivée. « J’ai empanné dans la nuit pour la bascule de Nord-Ouest, mais j’ai l’impression qu’elle traîne un peu. Je reste à l’affût de la moindre opportunité ! » confiait le skipper d’Agir Recouvrement pointé 19e à 15h à 4 milles d’Alexis Loison, et à 2,5 milles de Nicolas Lunven (Generali), 5e ! Cette fameuse bascule n’arrivera finalement qu’aux alentours de 22h, une fois que la tête de flotte aura doublé la cardinale Est Owers…

« Ça ne devrait plus trop changer, mais au vu de la longueur de l’étape et la fatigue des coureurs, on n'est pas à l’abri de faire des erreurs techniques, il y a encore de la route donc il peut encore se passer des petites choses, mais à priori pas de révolution » racontait Thierry Chabagny (Gedimat).

A quelques heures du finish de la 48e édition de La Solitaire URGO Le Figaro, les yeux sont braquées sur la cartographie.

par la rédaction
Source : Rivacom