Le trio d’Acrobatica d'Alberto Riva s’adjuge une deuxième place sur la Niji40, un record de vitesse en poche, "on peut faire mieux"

Victoire ce lundi 22 avril de Xavier Macaire et des siens sur la Niji40. 57 minutes plus tard, c’était au tour du trio d’Acrobatica, toujours présent aux avant-postes du peloton, de couper cette ligne d’arrivée qui s’est tant fait désirer dans ses ultimes longueurs. Alberto Riva, Jean Marre, et Benjamin Schwartz terminent deuxièmes au terme de cette transat, dont ils ont compté parmi les grands animateurs.

 

Crédit : JM Liot

Les marins d’Acrobatica racontent à l'arrivée

Alberto Riva, skipper : « C’était une course incroyable. Et surtout, de recommencer à naviguer (Alberto s’est blessé sur la Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre), c’est un gros truc pour moi. Je suis très content d’avoir repris confiance dans mon bateau aux côtés de deux gars super forts, qui m’ont accompagné sur cette course. C’était une course qui n’a pas très bien commencé pour nous, avant de prendre la tête, puis de la perdre. C’était beaucoup d’émotions. Le record, j’en suis très content aussi. On avait les bonnes conditions et le bateau s’est bien comporté au reaching. Et je pense qu’on peut faire mieux. On n’a pas gagné, mais on a battu ce record, c’est une belle satisfaction. »

Jean Marre : « Je suis super content d’être là. J’ai appris énormément de choses, grâce à deux super performers. Il y a eu plein de phases hyper différentes dans la course. On a eu 45 nœuds dans 5 mètres de creux, des alizés mous, des grains, une petite dépression tropicale, c’était hyper intéressant. Naviguer autant avec des gens aussi intéressants, ce n’est que du bonheur, même si le finish nous a un peu tendus. A la base du record, l’objectif, c’était d’abord de mettre des milles à Groupe SNEF…»

Benjamin Schwartz : « … Et on n’aurait peut-être pas dû autant l’énerver ! Mais, c’est une grande satisfaction de faire ce résultat, parce qu’au final, c’est quand même la deuxième régate du bateau, qui n’avait malheureusement navigué que deux jours sur le Transat Jacques Vabre Normandie Le Havre. C’était un peu la découverte du bateau pour tout le monde. Je pense qu’on ne peut être que satisfaits. Forcément, on a fait des petites erreurs sur des choix de voiles, de compromis de vitesse. Mais globalement, on n’a pas fait beaucoup d’erreurs stratégiques, même si on a peut-être moins bien endossé la position de chasseur que celle de chassé. On a vécu 15 jours de course intense, on est contents du résultat et d’avoir vécu cette intensité. »

Source : C Concetti