C’est avec un corps toujours endolori et un esprit à peine plus reposé que les marins de La Solitaire du Figaro Paprec se sont élancés de Vigo, ce dimanche 21 septembre à 17h13 - après un rappel général puis un rappel individuel pour Hugo Cardon (Sarth'Atlantique). Après avoir réalisé un parcours côtier, positionné à quelques encablures du port espagnol, les skippers ont pris le large pour le dernier opus de cette 56e édition de la course. Alexis Thomas (Wings of the Ocean) remporte le Trophée Paprec, marquant la fin de ce parcours côtier. Direction le nord le long de la côte pour viser le cap Finisterre avant de s’élancer sur une longue traversée vers la chaussée de Sein à la pointe bretonne.
À 17h13 devant le port de Vigo (Espagne), les skippers de La Solitaire du Figaro Paprec se sont élancés sur un parcours côtier d’environ 7 milles, après un rappel général puis un rappel individuel pour Hugo Cardon (Sarth'Atlantique). Une mise en jambe qui a permis aux marins et aux spectateurs de profiter des derniers instants de cette escale express.
Alexis Loison (Groupe REEL) : « De prendre le départ de la dernière étape de La Solitaire du Figaro Paprec en étant leader au général c’est tout nouveau pour moi mais je l'accepte volontiers ! Je suis très content d’être à cette position avant le finish. Quand je vois la météo de l’étape, tout reste à faire, je la prends comme une nouvelle étape. Au lieu de me focaliser sur le classement, je vais me concentrer sur la météo et on fera les comptes à Saint-Vaast. Ce n’est pas une étape simple mais de toute façon ça n’existe pas sur La Solitaire ! Sur toute la première partie, le schéma est assez précis et réduit, il faudra tirer des bords le long des côtes espagnoles, quand on arrivera dans le golfe de Gascogne, il pourra y avoir des petits décalages et en Bretagne Nord avec les courants qui entrent en jeu, tout peut changer ! »
Charlotte Yven (Skipper MACIF 2023) : « Je me sens bien, j’ai hâte d’y aller, c’est la dernière de l’année, ma dernière avec Macif, j’ai envie de profiter à fond et essayer de confirmer ce qui a été bien fait jusque là, sans trop de pression et surtout en prenant du plaisir sur l’eau, suivre le plan. J’ai réussi à bien me reposer, à bien optimiser le temps sur cette courte escale, on est bien entouré chez Macif : les préparateurs ont géré tout le bateau, notre cuisinière s’est bien occupée de nous donc on a pu vraiment se concentrer sur notre météo et le repos pour se remettre en course ! »
