Après de longs mois de travail, d'attente, et de secrets précieusement gardés, le nouveau Maxi Edmond de Rothschild signé Gitana/Verdier, a été dévoilé ce mercredi 3 décembre à Lorient. C'est un moment de joie et de grande fierté pour Ariane de Rothschild et tous les membres de l'écurie aux cinq flèches, qui ont osé explorer de nouveaux territoires pour proposer un concept architectural audacieux et affirmé. La silhouette racée, les lignes tendues de ce géant de 32 mètres paré d'appendices révolutionnaires, sont sublimées par une décoration monumentale signée Florian et Michaël Quistrebert, en collaboration avec le Palais de Tokyo.Les innovations de GITANA 18 à la loupe.
A l'image de son précédent, Le Maxi Edmond de Rothschild a pour ambition de franchir un nouveau cap, en passant du mode hybride au 100 % volant, et d'être à l'avant-garde d'une nouvelle génération de grands trimarans océaniques encore plus performants. Pour y parvenir, il fallait oser défricher des territoires encore vierges, imaginer de nouveaux concepts, tester des solutions novatrices : « C'est un trimaran extraordinaire, un mariage entre l'art et la technologie. Nous nous sommes défiés dans tous les domaines. Le résultat est osé », annonce Cyril Dardashti, le directeur du Gitana Team.
Avec ce nouveau bateau, l'équipe aux cinq flèches, son bureau d'études et la Team Verdier, se sont engagés dans un parcours créatif audacieux. Ils ont donné naissance à un géant d'un nouveau genre : une créature polymorphe qui offre la possibilité de régler, déployer ou rétracter une énorme quantité d'éléments mobiles ; un gerris colossal paré d'appendices aux formes et aux fonctionnalités aussi spectaculaires qu'originales.
Les annexes du nouveau Maxi Edmond de Rothschild marquent en effet une rupture dans de nombreux domaines. Ils sont le fruit de longs mois de réflexion, de création et de tests pour aboutir à des géométries, des systèmes et une somme de possibilités de réglages totalement inédites.
Des foils en Y escamotables et réglables en trois dimensions
Inspirés des appendices des monocoques volants de l'America's Cup, ces foils en Y dotés d'une aile de plus de 5 mètres d'envergure, ont été pensés pour générer une forte sustentation, gagner en puissance et autoriser de nombreux réglages pour optimiser le vol à toutes les allures et dans toutes les conditions.Des safrans révolutionnaires, dont la géométrie en U a été pensée pour résister à la cavitation.
La dérive de la coque centrale et son plan porteur de grande envergure , sont en rupture par rapport à tout ce qui a été conçu précédemment sur ce type de bateau.
Le gréement du nouveau Maxi Edmond de Rothschild se démarque lui aussi par la présence de barres de flèche réglables en dynamique, permettant de suspendre le mât pour modifier la puissance de la grand-voile en navigation : du jamais vu à cette échelle.
Le cockpit et le toit ont été intégrés structurellement à la coque centrale pour lui assurer un raideur maximal : un concept et une mise en œuvre signés Gitana.
Des éléments du design de Gitana 18 font l'objet d'un dépôt de brevet.
Sur le papier, à l'une des milliers de tests réalisés en simulateur, le nouveau Maxi Edmond de Rothschild coche tous les cas : 10 à 15 % de gain de vitesse sont espérés. Reste désormais à prendre en main et à apprivoiser cette créature extra-marine en conditions réelles.
« Avec ce nouveau bateau, nous avons l' ambition d'être au plus proche du vol parfait. L' idéal serait de pouvoir voler très haut sans jamais toucher les vagues. Nous espérons pouvoir voler dans 3 mètres de creux et atteindre une vitesse en navigation très proche des 40 nœuds moyens », détaille Charles Caudrelier, le skipper du Maxi Edmond de Rothschild .
Source : T Combot Seta
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