The Transat / Banque Populaire premier IMOCA à New York, Armel Le Cléac'h s'impose : "On a franchi un cap"

Armel Le Cléac’h s'est adjugé ce samedi 14 mai, la victoire de la 14ème édition de The Transat bakerly. Le skipper de Banque Populaire VIII, monocoque 60' à foils, a franchi la ligne d'arrivée à 17 heures, 27 minutes et 39 secondes (heure française), signant aussi sa première victoire en IMOCA. Son temps de course entre Plymouth et New-York est de 12 jours, 2 heures, 28 minutes, et 39 secondes.



Sous la pression de Vincent Riou, le skipper confirme qu’il est l’un des grands favoris du prochain tour du monde en solitaire et que les développements techniques effectués sur son monocoque ont porté leurs fruits.


Les mots d'Armel Le Cléac'h : "Ma première victoire en IMOCA !"
« Cette traversée n’a pas été simple, elle a aussi été éprouvante et intéressante. On ne s’est pas ennuyé. Ces douze jours sont passés très vite à bord de Banque Populaire. Je suis content du travail fourni sur l’eau, du bateau qui est en bon état et qui a montré son potentiel. Je n’ai pas de problème particulier à bord qui m’ont empêché d’aller vite et de finir la course. C’est déjà très positif…

J’ai souvent fait des belles deuxièmes places : sur cette course là en 2008, le Vendée Globe deux fois, la Route du Rhum, la dernière Transat Jacques Vabre. C’est sûr que gagner à la fin, cela fait très plaisir ! C’est beaucoup de travail pour en arriver là, mais cela montre que la persévérance finit par payer et que je ne suis pas toujours que deuxième ! "

"En phase avec le bateau"
« J’étais en phase avec le bateau et la météo. Le travail de cet hiver a porté ses fruits. J’ai tiré sur le bateau en pleine confiance. Je n’ai pas rechigné à la manoeuvre, tout en consacrant beaucoup de temps à la météo… C’est important pour la confiance par rapport à un bateau comme PRB qui est très au point. On a franchi un cap !


Le bateau était bien préparé et j’ai beaucoup tiré dessus. J’ai retrouvé les sensations de mes victoires en Figaro et dans la transat AG2R.

"Bien profiter des foils"
C’est une course très physique. Mon travail de l’hiver m’a permis d’avoir le physique pour ne pas subir le bateau, anticiper les manœuvres surtout dans les conditions difficiles.

J’ai pu tirer sur le bateau et bien profiter des foils. On a désormais plus de certitudes sur la fiabilité du système et on peut vraiment bénéficier de leurs capacités. Ils nous ont permis de creuser un peu l’écart et de maintenir notre matelas d’avance. »





Images : Lloyd Images
par la rédaction
Sources : The Transat - Mille et Une Vagues