Barcelona World Race / Moins de douze jours pour passer l'Equateur, trois bateaux dans l'hémisphère Sud

Hugo Boss, Neutrogena puis Cheminées Poujoulat sont entrés ce matin dans l’hémisphère Sud. En l’espace de trois heures, les bateaux de la Barcelona World Race ont franchi l’équateur dans un temps amélioré de 24 heures sur celui établi par Virbac Paprec 3, lors de l’édition précédente. Un gain qu’ils pourraient perdre dans leur descente vers le Sud, barrée par l’anticyclone de Sainte-Hélène.


Hugo Boss a été le premier à franchir l'Equateur sur la Barcelona World Race.
Credit : G.Martin Raget/BWR

Premier à s'échapper de la mer Méditerranée dans un temps référence, il y a neuf jours, Hugo Boss a  franchi l'équateur en tête ce matin à 1h50 TU. Alex Thomson et Pepe Ribes ont mis 11 jours 13 heures et 50 minutes pour relier Barcelone à l'équateur. C'est 24 heures de mieux que Jean-Pierre Dick et Loïck Peyron en 2011.

Neutrogena l'a franchi à 3h TU, soit 1 heure et 10 minutes derrière Hugo Boss. Exactement le même écart qui séparait Virbac Paprec 3 et Foncia, mené par Michel Desjoyeaux et François Gabart, lors de la dernière édition.

Renault Captur à 2 noeuds
Cheminées Poujoulat a été le troisième à passer, à 4h20 TU, dans l'hémisphère Sud. Encore 60 milles derrière Brenard Stamm et Jean Le Cam, GAES Centros Auditivos devrait suivre dans la journée. Pour Renault Captur, toujours Est avec 4 degrés d’écart sur le quatuor de tête, la situation s’est dégradée. Sa vitesse est tombée à rien, 2 nœuds, et le gain enregistré hier, il devrait le perdre ce matin, dans les affres des calmes du Pot au noir.


Sainte-Hélène très étendue
Si le début de course a été rapide, la descente dans le Sud devrait connaître un coup de frein. L’anticyclone de Sainte-Hélène, très étendu, va contraindre les skippers à longer la côte sud-américaine. Un rallongement de la route vers le Grand Sud dans des alizés moins costauds que ceux rencontrés dans l’atlantique Nord, 15 nœuds.

A l’arrière, One Planet One Ocean & Pharmaton et We are Water sont attendus quasiment ensemble, dans une trentaine d’heures, à l’équateur. Pour Spirit of Hungary, qui s’est rendu compte dans la nuit qu’un filet dans sa quille, gênait sa progression, le retard s’est creusé. Presque six jours le sépare de l’hémisphère Sud.


Classement à 9 h UTC

Par la rédaction
Source : BWR