Billy Besson et le SailGP français attendus au Grand Prix d’Italie les 5 et 6 juin, du changement au sein des équipages

 

Les huit protagonistes de SailGP reprennent leur envol avec le Grand Prix d’Italie, deuxième épreuve de la saison qui se déroulera à Tarente les 5 et 6 juin prochains. Des retrouvailles très attendues après un lancement de saison spectaculaire aux Bermudes qui a vu les Français monter sur la 3e marche du podium.

 

Crédit : E Stichelbaut

Dans le creux de la botte transalpine s’ouvre un grand golfe aux eaux cristallines : le golfe de Taranto, aux confins de la mer Ionienne. C’est ici qu’ont rendez-vous les huit F50 de SailGP les 5 et 6 juin prochain, pour le Grand Prix d’Italie, deuxième épreuve de ce nouveau cycle.
  
 

Quelques changements au sein des équipages 

Le Grand Prix d’Italie qui inaugure 5 mois de compétitions en Europe est particulièrement attendu. Anglais, Américains, Australiens, Danois, Espagnols, Français, Japonais, et Néo-zélandais n’auront que quelques heures d’entraînement avant de renouer avec la compétition et les vitesses supersoniques de leur monotype. Six régates sont au programme samedi et dimanche après-midi, les cinq premières en flotte avant la finale à trois.
 
SailGP, c’est un plateau international inégalé, réunissant les meilleurs régatiers de la planète : 80 titres de champions du monde et 14 médaillés olympiques, dont certains sont dans la dernière ligne droite avant les épreuves de voile des JO de Tokyo qui débutent le 26 juillet. Ils laissent donc provisoirement SailGP pour partir à la conquête de leur rêve olympique. C’est le cas de Jason Waterhouse, contrôleur de vol sur le bateau australien, remplacé par Ed Powys. Déjà médaillé d’argent à Rio, Waterhouse représentera à nouveau son pays en Nacra17. Les Néo-zélandais Peter Burling et Blair Tuke qui iront chercher leur deuxième médaille d’or olympique en 49er, cèdent leur place respectivement à Arnaud Psarofaghis, spécialiste suisse des engins volant et à Jason Saunders (NZL) qui a disputé les JO en 470 et Nacra17. Retenu par d’autres engagements, Ben Ainslie sera remplacé à la barre par le médaillé olympique et double champion du monde de Moth à foil Paul Goodison.
 
Ces changements auront certainement un impact important sur le déroulement de ce deuxième acte. A moins que ce ne soit la météo qui pour l’instant annonce des vents faibles.
 

Les Français veulent rester consciencieux et garder la tête froide 

Côté français, pas de modification concernant la composition du bord . L’équipe est arrivée en Italie hier. Place à 24 heures de quarantaine, le temps de recevoir le résultat de leur test PCR sur place, ils entreront dans leur bulle – au sens propre et figuré- . « Notre leitmotiv, notre objectif, est toujours le même : rester concentrés sur nous, sur notre bateau. Dans les autres teams, certains vont certainement commencer à s’énerver comme les Américains ou les Japonais qui ont une revanche à prendre. Il y a de la place pour tout le monde dans ces régates, tout le monde a envie de gagner et cela se joue à rien. Il n’y a que des champions sur la ligne de départ ! En fait, il faut vraiment être fort sur les bases à commencer par prendre de bons départs. Parce que passer en tête la première marque de reaching, ça simplifie quand même pas mal les choses ! Il ne faut surtout pas que nous nous enflammions ou que nous prenions pour acquis l’étape des Bermudes. On n’est pas encore dans la maîtrise totale. On a pour ambition de monter en gamme au fur et à mesure » poursuit Billy.
 
Source : V Bouchet