Mini Transat / La pression monte à J-2 pour les 72 solitaires, samedi cap sur Lanzarote !

A maintenant deux jours du départ de la Mini Transat, les 72 solitaires engagés, quasiment fin prêts, sentent la pression les envahir. L’ensemble des concurrents s’est mis en configuration course et, à quelques exceptions près, tout ce petit monde est prêt à prendre la mer. Ne restent plus à embarquer que les vivres frais qui feront l’objet de livraisons de dernière minute.


Ian Lipinski sur son Mini 866.
Credit : J.Vapillon/Mini Transat


A deux jours du départ, la pression commence à monter avant le grand saut. Question de caractère et de vécu, tous ne vivent pas l’expérience de la même manière. Certains sont envahis par le stress et choisissent de faire avec, quand d’autres ne semblent pas véritablement atteints par l’angoisse du départ.

Entre un Ian Lipinski, à l'étiquette de favori dont il aimerait bien se débarrasser, sujet à une crise d’angoisse passagère, et un Pierre-Marie Bazin qui a choisi de faire abstraction de toute gamberge avant le départ, ce sont deux mondes !

Enfin, il y a ceux qui ne semblent pas atteints par cette satanée pression. Davy Beaudart, grand favori en prototype, l’avoue sans détour : avec trois départs de Mini Transat sous la quille, un bateau prêt et les résultats positifs de l’avant-saison, il n’y a aucune raison de se faire du mouron.

Départ samedi à 15h30 à Douarnenez, cap sur les Canaries.


Les marins racontent
Ian Lipinski (Entreprises Innovantes)
« Pour évacuer le stress, l’idéal c’est de faire du sport. Je me suis aussi essayé à la sophrologie… Mais je suis souvent comme ça dans les jours qui précèdent le départ. J’ai hâte d’être en mer, seul sur le bateau, ça remet les choses en place. »

Clément Bouyssou (Le Bon Agent)
« Les derniers jours sont toujours difficiles. Entre la pression qui monte, la famille, les proches qui viennent t’encourager mais que tu n’as pas le temps de voir parce que tu as plein d’autres choses à penser, ce sont des instants délicats. Mais je sais qu’une fois que je serai à la latitude de Penmarc’h, j’aurai déjà évacué tout ça. »

Ludovic Méchin (Microvitae)
« Non, je ne ressens pas vraiment de stress, ça m’étonne même un peu. Je sais qu’a priori, je suis prêt. Le fait de partir pour une deuxième édition, ça change aussi clairement la donne… D’une certaine manière, on sait où on va. »

Par la rédaction
Source : Enelos