Tour du Monde / Le mythique Golden Globe revient 50 ans après, Jean-Luc Van Den Heede au départ en 2018

En 1968, ils étaient neuf navigateurs à prendre le départ du Golden Globe, première et mythique course autour du monde en solitaire et sans escale née à l’initiative de Sir Francis Chichester, dont le Britannique Sir Robin Knox-Johnston, a été le seul à avoir bouclé la boucle après 313 jours de mer. Le 14 juin 2018, 50 ans après, l’épreuve va renaître au départ de Falmouth (Angleterre) avec les mêmes moyens qu’à l’époque. Un rendez-vous historique que 30 marins auront à cœur de ne pas manquer, parmi lesquels Jean-Luc Van Den Heede. 



Pas d’ordinateur, pas de pilote automatique, pas de fichier météo, tout au sextant. JL Van Den Heede signe pour le Golden Globe !
Credit : A.Courcoux


D’ores et déjà, dans la liste aujourd’hui complète des 25 pré-inscrits, celui qui fait partie des marins français les plus expérimentés autour du Globe se lance dans cette aventure humaine et authentique.


Golden Globe, grande première
Dans l’Histoire de la course au large, il y a eu un avant et un après Golden Globe. D’abord parce que cette épreuve aura été la première à proposer à des navigateurs d’épancher leur soif de découverte et d’aventure en s’élançant sur un tour du monde en solitaire sans escale, sans assistance, par les trois caps, vingt et un ans avant le premier Vendée Globe.

Ensuite, parce qu’elle a généré d’incroyables épopées. Remportée par Sir Robin Knox-Johnston sur Suhaili, un ketch de 11 mètres, cette première édition a été marquée par la légendaire décision de Bernard Moitessier d’abandonner une victoire qui lui tendait les bras pour poursuivre sa route vers la Polynésie, après un tour du monde et demi.


2018 : mêmes moyens qu’à l’époque
Le 14 juin 2018, le Golden Globe reprendra le large, 50 ans après sa création, dans un esprit pionnier demeuré intact. Seuls seront admis au départ une liste précise de voiliers de série de 11 mètres maximum, à quille longue et les concurrents disposeront des mêmes moyens qu’à l’époque : pas d’électronique, pas d’ordinateur, pas de pilote automatique, pas de GPS, pas de fichier météo, pas de carbone, pas de spectra, tout au sextant et à l’estime. Seules concessions à la « modernité », des balises de positionnement et un téléphone satellite qui permettra uniquement d’entrer en contact qu’avec la direction de course. Ils seront au maximum 30 au départ.


Pour VDH, le Golden Globe comme une évidence
En juin 2018, sur la ligne de départ de Falmouth, VDH s’élancera, à bord de son RUSTLER 36, sur le Golden Globe pour un périple autour du monde via les trois caps – Bonne Espérance, Leeuwin et le Horn et un retour dans le port de départ. Un schéma simplissime, un défi unique pour lequel Jean-Luc Van Den Heede cherche un partenaire à compter de 2016. A 70 ans, en pleine forme, l’homme a l’expérience et cette envie tenace d’un retour aux sources.


Le Golden Globe de 1968 en bref
Le Golden Globe est la toute première course autour du Monde en solitaire et sans escale jamais organisée. Pour cette première mondiale, 9 concurrents sont inscrits au départ dont deux Français. Il n'y eut pas de départ collectif, ni de ligne de départ et d'arrivée prédéfinie. Les concurrents pouvaient s'élancer depuis le port britannique de leur choix entre le 1er juin et le 31 octobre 1968 avant de conclure un tour du monde en solitaire par les trois caps sans toucher terre, sans aide extérieure ni ravitaillement.

Victoire finale de Sir Robin Knox-Johnston, seul skipper à terminer la course, après 313 jours de mer et 30 123 milles parcourus.


Le Golden Globe 2018 
Départ de Falmouth le 14 juin 2018, retour dans le même port.
Un maximum de 25 inscrits – liste déjà close + 5 possibles « invités » par l’organisateur
Course réservée à des monocoques de série de 11 mètres maximum avec quille longue et safran attaché à la quille.
Tour du monde sans escale et sans assistance au départ de Falmouth via le cap de Bonne Espérance, le cap Leeuwin et le cap Horn.
Passage obligatoire en 4 points : Canaries, Cap Vert, Tasmanie, Falkland pour livrer des images à l’organisation
Pas d’instruments de navigation autre que le compas et le sextant.
Une balise de positionnement, un « pager » et un téléphone satellite pour entrer en contact avec la direction de course (sécurité et besoins médiatiques)

Par la rédaction
Source : Rivacom