The Transat / Macif vs Sodebo, le duel est relancé à quelques heures de l'arrivée à New York

Alors que Macif avait fait le break sur Sodebo et filait sereinement vers la victoire de The Transat bakerly en Ultime, Thomas Coville se fait menaçant ce matin. Face à de petits airs, l'arrivée sur New York est compliquée pour les marins. Plus de 110 milles de retard hier soir pour le skipper de Sodebo, moins de 60 en milieu de matinée. L'arrivée s'annonce tendue en fin de soirée HF ! 


François Gabart vs Thomas Coville à quelques heures de l'arrivée de The Transat.
Selfies depuis le bord

"Il peut encore se passer des choses"
Plié ? Pas plié ? Hier soir, tous les voyants étaient au vert pour François Gabart. Le skipper de Macif disposait d'un matelas confortable pour être assuré de la victoire. Mais voilà. Ce matin, Thomas Coville n'accuse plus que 56 milles de retard. Le skipper de Sodebo grignote encore et encore sur son rival. "Il peut encore se passer des choses, alors je ne veux rien lâcher, ce n’est pas le moment ! ", expliquait-il d'ailleurs hier.


Arrivée compliquée
Une arrivée rendue très compliquée dans de petits airs, qui s’éparpillent au gré des veines de chaleur et des bulles de froid qui se mélangent entre les côtes et le courant chaud du Gulf Stream, rendant l’atterrissage sur New York plus laborieux qu’imaginé.

Macif simplement encalminé ou soucis techniques ? "J’ai passé ces dernières heures avec vraiment pas beaucoup de vent. Je me fais encalminer. Il me reste un peu de chemin. L’arrivée sur New York est difficile. Cela va revenir par derrière, c’est sûr, mais je préfère être en tête, cela va être pareil pour Sodebo." 


Quel finish !
Toujours est-il que le jeune skipper, sur le point de boucler sa première transat en solitaire en Ultime, regarde dans le rétroviseur. Thomas Coville, grand habitué des joutes en solo en maxi trimarans, ne relâche pas la pression. Bien au contraire !

La tension est certainement à son comble à bord des deux bateaux, la guerre des nerfs est déclarée. La libération n'est plus qu'à quelques heures. Mais il n'y aura qu'un heureux...

par la rédaction
Source : ScanVoile