Sponsoring / Damien Seguin et le Vendée Globe 2020, il en rêve : " Il y a des pistes"

"Clairement, mon objectif est de prendre le départ du Vendée Globe 2020. L’idée est de construire un programme sportif cohérent sur quatre ans avec un bon bateau et de pouvoir arriver en 2020 en ayant légitimé ma place." Après une année riche, couronnée notamment d’une très belle médaille d’or en 2.4 mR aux Jeux Paralympiques de Rio, Damien Seguin suit de près le Vendée Globe. Et il rêve d'en être en 2020 !



Credit : Effets Mer

Quel est votre objectif dans les 4 ans qui viennent ?
« Clairement, mon objectif est de prendre le départ du Vendée Globe 2020. L’idée est donc de trouver un sponsor et un bateau. Evidemment, le plus tôt sera le mieux. En ce qui me concerne, c’est vraiment de cette manière que je conçois les choses. J’ai envie d’avoir la même rigueur d’entrainement que j’ai eue en voile olympique, à savoir pas mal d’entraînements, une bonne connaissance de mon bateau et de l’évolution technologique. 

Tout ceci ne pourra être réalisable que si j’ai le temps de le faire. Plus j’achèterai un bateau tôt, plus j’aurai le temps de naviguer avec et de participer à des belles courses comme la Transat Jacques Vabre, la Route du Rhum… L’idée est de construire un programme sportif cohérent sur quatre ans avec un bon bateau et de pouvoir arriver en 2020 en ayant légitimé ma place sur le Vendée Globe. »


Où en sont vos démarches à l’heure actuelle ?
« Il y a des pistes. Ce sont des projets importants avec des équipes étoffées. Il faut donc cibler et trouver les bonnes personnes, avoir une idée de l’organigramme général, du bateau et de l’évolution qu’on peut apporter. C’est toute une organisation qui ne se fait pas en un claquement de doigts. Etre au départ m’a permis de voir les types de bateaux que je pouvais cibler, leur coût et celui d’une évolution technique comme celle d’ajouter ou pas des foils sur un bateau qui n’en a pas. 

Je voulais avoir une idée concrète de budget pour pouvoir discuter de manière efficace avec des partenaires. Aujourd’hui, quelques discussions sont engagées. On verra ce que ça donne mais ils sont intéressés car mon profil est un peu à part. Le but, c’est de raconter une histoire sur quatre ans avec une finalité autour du monde. Cette histoire commence à plaire, c’est bon signe ! »


Quel serait votre bateau idéal sur la flotte actuelle ?
« Bonne question ! Paradoxalement, je ne choisirai pas trop la facilité. Celui qui me plairait le plus serait celui du type de PRB. C’est un super bateau qui est vraiment à 100% de son potentiel aujourd’hui en version classique et qui peut encore évoluer vers quelque chose de mieux. »


Vous étiez au départ. Pourquoi votre présence aux Sables d’Olonne ?
« L’objectif était multiple. Vivre cette ambiance de course, c’est extraordinaire ! Ensuite, je souhaitais voir quelques skippers avec qui j’avais déjà discuté avant puis quelques bateaux. L’idée c’était de faire un état des lieux des bateaux qui vont être à vendre après le Vendée Globe dans l’objectif de prendre le départ en 2020. 

Ensuite, j’ai fait venir des partenaires pour leur montrer l’ambiance du Vendée Globe, leur faire visiter des Imoca 60’. Je voulais projeter toutes les personnes qui me soutiennent et me suivent actuellement dans un objectif de 2020. Il n’y a que sur place qu’on peut s’en rendre compte. »

Par la rédaction
Source : Effets Mer