IMOCA / Banque Populaire VIII, "Une autre façon de naviguer" explique Armel Le Cléac'h (itw)

Au terme d’un été studieux, le Team Banque Populaire et Armel Le Cléac’h abordent la dernière ligne droite avant la Transat Jacques Vabre. Le nouvel IMOCA à foils Banque Populaire VIII a accumulé, depuis sa mise à l’eau, plus de 7 000 milles en équipage réduit, double et solitaire, en entraînement et en course. "Une autre façon de naviguer," qu'explique le skipper.



Credit : V.Curutchet/BPCE

Nombreuses nav' cet été
C’est avec méthode et application que toute l’équipe technique réunie autour d’Armel Le Cléac’h poursuit la prise en main et l’optimisation du nouveau plan Verdier-VPLP Banque Populaire VIII. « Nous avons multiplié les navigations en juillet et août en recherchant les conditions de vent et de mer les plus variées possibles », explique Armel Le Cléac'h. « A l’issue de ces premières semaines, on a franchi un premier cap, celui de la fiabilisation des systèmes. 


Très perfectible au près
Le bateau fonctionne. Il répond à nos attentes. Il est rapide là où on l’attendait, et ses points faibles ne constituent pas de surprises. Il est vraiment typé pour le grand large, avec de gros points forts aux allures débridées et au portant. Il demeure très perfectible au près. On l’accepte et on adapte notre stratégie de course en fonction de ces paramètres. C’est une autre façon de naviguer, toute en anticipation par rapport à la météo, au routage. Il est encore un peu tôt pour tirer des conclusions définitives sur l’apport spécifique des foils. »


Bagarre de tous les instants
A un an du Vendée Globe, la Transat Jacques Vabre réunit tous les ingrédients d’un test grandeur nature. Un plateau exceptionnel, 21 unités engagées dans la seule catégorie IMOCA, et un parcours calqué sur la première partie du trajet autour du monde. Armel le Cléac’h et Erwan Tabarly abordent l’épreuve avec une ambition raisonnée de podium à Itajai au Brésil.

« Les voiliers de la génération précédente sont les favoris », reconnaît-il. « Ils sont parfaitement optimisés, et nous servent de référence pour nous étalonner à toutes les allures. Nous rivaliserons aussi avec les derniers nés de la classe qui sont comme nous en phase d’affinage et de mise au point. Cela promet une bagarre de tous les instants, exacerbée par le format du double qui permet de tirer la quintessence des bateaux. »


Rampe de lancement
L’excitation monte progressivement et avec elle, la motivation pour aller chercher à Itajai un capital confiance prometteur dans l’optique du Vendée Globe : « Un bon résultat sur la Transat Jacques Vabre nous lancerait de manière idéale vers 2016 et le Vendée Globe », conclut le skipper de Banque Populaire.

Par la rédaction
Source : Mille et Une Vagues