The Transat / Favori en Multi50, Erwan Le Roux : "J’éprouve le sentiment bizarre de ne pas être prêt"

Le compte à rebours est lancé pour Erwan Le Roux, engagé dans la 14e édition de The Transat Bakerly. Le coup d’envoi du warm-up est prévu ce soir à 20 heures. Le skipper du Multi50 FenêtréA-Cardinal et ses adversaires mettront alors le cap sur Plymouth, ville de départ de l’épreuve. Il sera alors l'heure de rentrer dans le vif du sujet !



Credit : JM Liot

On rentre doucement dans la course
« En étant à Saint-Malo, on rentre doucement dans la course mais on va prendre le temps de laisser monter la pression. Le départ de la course n’est que le 2 mai prochain. Cela laisse la possibilité d’avaler encore un paquet de kilomètres en footing, de compter quelques carreaux à la piscine, mais aussi de peaufiner les derniers détails à bord du bateau », commente Erwan Le Roux qui a réalisé le convoyage en solo entre la Trinité-sur-Mer et la cité Corsaire.

« Au final, cela m’a permis de prendre mes marques, de tester mon organisation en cuisine, mes poufs et le moteur qui, manifestement, tourne bien », relate le skipper qui comptera parmi ses plus sérieux adversaires Lalou Roucayrol (Arkema) et Gilles Lamiré (French Tec Rennes Saint-Malo).


Un sentiment étrange
« J’ai hâte de partir mais dans l’immédiat, j’éprouve le sentiment bizarre de ne pas être prêt en termes de préparation. Cela est lié au fait que d’habitude, les transats partent à l’automne et que l’on a déjà toute la saison dans les pattes pour s’élancer. Au final, je sais que je suis prêt et que mon bateau l’est aussi. C’est juste un ressenti assez étrange », note le skipper de FenêtréA-Cardinal, qui vise la victoire à l’arrivée à New-York. Reste qu’avant ça, il va d’abord devoir boucler le prologue de la course entre Saint-Malo et Plymouth.


Un warm'up rapide
« Il n’y a aucun enjeu sportif mais l’idée est malgré tout d’arriver le plus vite possible dans le comté de Devon », espère Erwan Le Roux qui sera accompagné de Quentin Lucet, Pierre-Antoine Morvan et Adam Currier, son préparateur, pour ces quelques milles entre la France et la Grande-Bretagne.

Des milles qui devraient être avalés en à peine une dizaine d’heures. « Nous allons partir au près un peu appuyé dans une vingtaine de nœuds de nord-est puis progressivement, le vent va tourner au nord voire au nord-ouest ce qui signifie que plus on sera à la traîne, moins ça ira vite », conclut Erwan Le Roux.





Par la rédaction
Source : Rivacom