Class40 / Abandon de Carac sur la Transat Jacques Vabre, Louis Duc à l'hopital ne peut pas repartir

Louis Duc et Alexis Loison, à la barre du Class40 Carac, sont contraints à l'abandon. L'état de santé du skipper ne permet pas au duo de repartir vers le Brésil. Une Transat Jacques Vabre qui s'arrête brutalement pour le duo qui avait entamé ce parcours en tête des Class40.


Credit : Ch.Breschi

Le poignet avant le genou
Après avoir bataillé en tête de flotte les deux premiers jours de course, Louis Duc et Alexis Loison ont été contraints de freiner les ardeurs de leur puissant bateau à cause d'une mauvaise blessure au genou du skipper. 24h plus tôt, il s'était fait une entorse au poignet.

Blessure bénigne à terre mais terriblement handicapante pour un coureur au large, diminué dans ses appuis. Ce poignet affaibli a ensuite généré de mauvaises chutes, dont une violente, sur son genou.

Au bout de 48h, l'inflammation s'est sensiblement aggravée. Le skipper ne pouvait plus se déplacer que très difficilement.

Le skipper Normand est pour l'instant soigné à l'hôpital de Funchal et devrait pouvoir rentrer en France dans quelques jours avec Alexis. Louis rapatriera son Class40 Carac dès que son état de santé le lui permettra.

Prochain grand rendez-vous : la Route du Rhum 2018.


Louis Duc, skipper Carac :
« C'est une énorme déception, on avait beaucoup travaillé pour être prêts pour cette transat et mis beaucoup d'espoirs dans cette première grande course, mais cela va nous servir d'expérience pour mieux revenir. Il faudra notamment peut-être penser à ajouter des protections dans le bateau...

Il faut aller vite pour être performant et safe sur un bateau et là c'était impossible pour moi, c'était très énervant et pénalisant du coup. 

Le bateau a réussi à montrer son potentiel, il est plus rapide que les autres à certaines allures, j'ai relevé d'autres choses positives, et d'autres points à améliorer également. Le niveau de la Class40 est très relevé, il faut être à 200% sur la performance pour pouvoir jouer en tête. »

Par la rédaction
Source : I.Delaune