A quelques heures de la régate du Bosphore et du départ de l'Istanbul Europa Race, les skippers des six bateaux engagé ont exprimé leur sentiment. Ils sont fiers d'ouvrir une nouvelle voie maritime pour la Classe Imoca.
Michel Desjoyeaux (Foncia): "C'est la première fois que je viens à Istanbul. J'ai découvert une ville fantastique qui me donne envie de revenir en prenant le temps... Il a été très difficile de mettre cette course en place et s'il n'y a pas la quantité, il y a la qualité avec six très beaux équipages. Je suis stupéfait que Cumali Varer, l'organisateur, parvienne à bloquer la circulation des cargos et autres tankers pendant trois heures samedi pour le Trophée du Bosphore, puis dimanche dans le passage des Dardanelles. Je n'avais jamais vu ça et ça démontre la motivation de l'Etat turc. Depuis mon arrivée, j'ai rencontré un seul problème. Je me suis fait engueuler par le chauffeur de taxi quand il a ppris que j'étais français, me reprochant que Sarko refuse l'entrée de la Turquie en Europe. Je lui ai répondu qu'il changera bien d'avis un jour..."
Roland Jourdain (Véolia Environnement): "C'est la première fois que je viens à Istanbul et j'ai déjà pris un grand plaisir à convoyer Veolia Environnement depuis la Bretagne. Les pionniers n'ont jamais découvert de nouveaux territoires dans la facilité et créer cette course a été difficile mais l'Istanbul Europa Race sera magnifique. C'est l'histoire de notre sport que d'emprunter les voies maritimes de nos ancêtres."
Marc Thiercelin (DCNS 1000): "Cela fait quatre ans que la ville d'Istanbul accueille de grandes courses internationales. Après la Cap Istanbul pour les Figaro, nous faisons notre job en venant disputer l'Istanbul Europa Race et c'est bien de le faire dans ce port dont le chantier naval construit aussi des bateaux de plaisance. Enfant, je rêvais d'être un Phénicien et cette épreuve va me permettre de reprendre en partie leur parcours. Pour nous c'est inédit mais c'est très intéressant".
Kito De Pavant (Groupe Bel): "Je fais partie de ceux qui ont vraiment souhaité que cette course soit créée. J'avais découvert Istanbul avec la course Figaro et l'idée était venue il y a quatre ans d'attirer ici la Classe Imoca. Nous avons eu beaucoup de doutes et de craintes mais on y est arrivés et c'est une grande fierté."
Guillermo Altadill (1876): "Comme toujours dans la vie, c'est difficile de commencer une histoire mais le plus dur est fait. La course va avoir lieu et sera belle. Je suis très heureux d'être à Istanbul, ville de culture, d'histoire et de modernité."
Jean-Pierre Dick (Paprec-Virbac): "Je suis venu à Istanbul il y a vingt ans avec le bateau familial. Je redécouvre une ville transformée, moderne, tout en restant historique. C'est une grande chance d'être là et je suis très heureux de prendre le départ de cette course."
Source : Istanbul Europa Race