Crédit : Y.Zedda
« C'est un départ en catimini ! Ce n'était pas prévu il y a deux jours mais samedi matin, la situation météorologique a évolué positivement. Mais ça ne va pas être simple... On devrait pouvoir se glisser dans des « trous de souris », mais il ne faut pas prendre de retard et rester synchro avec le vent. Le passage du cap Finisterre va être délicat ! Et ensuite, nous allons foncer au coeur d'une dépression au large de Madère : il y aura une phase de transition sans beaucoup de brise. Après, on va débouler assez rapidement vers l'archipel du Cap-Vert avec du vent de Nord. Il faut que tout s'enchaîne bien... » Indiquait Lionel Lemonchois sur le ponton brestois sous un soleil radieux mais un froid glacial.
En raison d'une météo très incertaine, la décision de se lancer dans une troisième tentative autour du monde a été prise au dernier moment puisque ce n'est que ce matin à huit heures, après un dernier briefing avec le météorologue de Météo France, Sylvain Mondon, que le passage en code vert a été décrété.
« Ce sont des échéances que nous suivions depuis plusieurs jours et il y a quatre jours, il n'y avait pas une bonne évolution : nous pensions qu'il n'y avait plus d'ouverture parce que l'anticyclone des Açores venait barrer la route dans le golfe de Gascogne... Et puis samedi matin, tout a changé et dans la soirée, nous avons vu qu'il y avait une fenêtre certes courte (trois heures), mais favorable. » analysait Sylvain Mondon de Météo France.En raison d'une météo très incertaine, la décision de se lancer dans une troisième tentative autour du monde a été prise au dernier moment puisque ce n'est que ce matin à huit heures, après un dernier briefing avec le météorologue de Météo France, Sylvain Mondon, que le passage en code vert a été décrété.
« C'est un superbe parcours ! Sur un bateau extraordinaire... L'enjeu sportif est de très haut niveau et je suis très content de repartir avec toute l'équipe qui m'entoure. C'est un peu la dernière chance pour nous de s'élancer à cause de notre dernière casse technique. La situation est délicate, mais on va la saisir : nous aurons la réponse dans 24 heures au passage du cap Finisterre. Ce n'est pas une fenêtre que nous aurions choisie en début de stand-by parce qu'elle est un peu risquée, mais à ce jour, nous ne voyons pas d'autres opportunités dans les deux semaines à venir. » notait Franck Cammas en larguant les amarres.
Rassemblés depuis hier soir à Brest, les équipiers n'auront donc eu que peu de temps pour se mettre en condition. Si le soleil brillait au moment du départ du quai, de la pluie est attendue à la mi-journée et ce n'est qu'après ce grain de Sud-Ouest que le vent, passant au Nord, permettra à Groupama 3 de mettre le cap au Sud vers le Cap Finistère.