© Jacques Vapillon / pixsail.com
Un plateau exceptionnel
Pour l'heure, les Tourdumondistes Roland Jourdain (Véolia), Marc Guillemot (Safran), Arnaud Boissières (Akena Vérandas) et Vincent Riou (PRB), que l'on a notamment vu s'illustrer à l'occasion du Vendée Globe, mais aussi Franck-Yves Escoffier (double vainqueur de la Transat Jacques Vabre en 2007 et 2009 puis de la Route du Rhum en 2006 en Multis 50') sur Crêpes Whaou ! 3, Yves Le Blévec (vainqueur de la Transat 6.50 en 2007) sur son trimaran Actual, Thomas Ruyant (vainqueur en titre de la Transat 6.50) pour la première fois en Class 40, Faustine Merret (championne olympique de planche à voile en 2004), Alex Caizergues (recordman mondial de vitesse à la voile) ou encore Bruno Sroka (champion du monde Race en 2009) - pour ne citer qu'eux - se sont officiellement dit prêts à relever le défi. Des runs pour les géants des mers, mais pas seulement… Après ces deux jours de Défi Nautic, les Class 40, 60' IMOCA et les Multi 50 répondront à l'appel du grand large les 1er et 2 mai pour un parcours en Mer d'Iroise : la Grande Course Guyader, L'Esprit de la Mer. Un premier test grandeur nature pour tous les participants en vue de la prochaine Route du Rhum qui promet de belles bagarres et du grand spectacle.
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Christian Guyader, Président Directeur Général de la société Guyader :
« L'engagement auprès du Grand Prix de Douarnenez et de ses organisateurs de notre entreprise est important à plusieurs niveaux. D'abord parce qu'il s'agit un évènement qui porte des valeurs locales fortes et dont la notoriété n'est plus à démontrer. Ensuite, parce que nous sommes fiers de nous associer à une course à la fois de Multis 50, de 60' IMOCA et de Class 40. Pour nous, le Grand Prix est une belle opportunité de renforcer notre développement territorial. »
Le Clin d'œil d'Erik Orsenna
« Il y a des vitesses un peu bêtes, des vitesses agressives, des vitesses fenêtres et portes closes: ce sont les vitesses sur terre ou dans le ciel. Ou, sur mer, avec un moteur aux fesses. Et puis, il y a les autres, les vitesses à la voile, des vitesses intelligentes, tant les contraintes à vaincre sont fortes et difficilement prévisibles; Ce sont des vitesses au grand air. Des vitesses sensuelles qui donnent des frissons incomparables et certaines jouissances qu'on ne peut décrire. Ces vitesses là restent humaines: elles sont presque lentes (un bolide à voile n'ira jamais beaucoup plus vite qu'une mobylette). Entrez dans ce bel univers de science, de bricolage et de poésie. Venez rencontrer ces fous sympathiques -ô combien- à la barre de leurs drôles de machines. La baie de Douarnenez vous attend. Une fois de plus, c'est là que la magie se trouve. Et, saison après saison, s'invente. »
Source : Grand Prix de Douarnenez