Barcelona World Race / Bôme cassée pour We are Water, MAPFRE en mode furtif

Depuis hier jeudi, We are Water, actuellement à 600 milles à l’ouest du cap Horn, affronte une tempête. Ce matin à 01h10, Jaume Mumbru et Cali Sanmarti ont appelé leur équipe à terre pour signaler que leur bôme s’était rompue.

« Nous étions sous tourmentin, relate Jaume, nous avancions à 10 nœuds dans une mer très formée. Les vagues ont commencé à déferler dangereusement. L’une d’elle s’est abattue violemment sur le pont. Nous sommes sortis dans le cockpit pour voir si tout allait bien et c’est là que nous avons découvert que la bôme était cassée par le milieu. Rapidement, nous l’avons assuré pour limiter les dégâts ».
La grand-voile était déjà affalée, l’ensemble bôme-grand-voile est assuré sur le pont. Aux dernières nouvelles envoyées ce matin vers 6 heures, la situation était sous contrôle, les vents commençaient à mollir et l’équipage devait bientôt remplacer le tourmentin par l’ORC. Jaume et Cali étudient les différentes options pour l’avenir, sachant qu’il faut qu’ils puissent réparer leur bôme pour pouvoir porter la grand-voile.

MAPFRE en furtif
En tête de course, nous avons désormais deux bateaux fantômes. Jeudi, au classement de 10 heures, Virbac-Paprec 3 avait opté pour le « ghost mode ». Réponse du berger à la bergère : aujourd’hui, c’est au tour de son poursuivant MAPFRE de disparaître des écrans. La stratégie des deux bateaux de tête pour s’affranchir de l’anticyclone des Açores qui leur barre le passage vers Gibraltar est essentielle. Plusieurs petites options, plusieurs voies sont possibles entre ces hautes pressions, l’archipel des Canaries et la côte africaine… Il faudra attendre le classement de 20 heures ce soir pour connaître la tactique adoptée par Jean-Pierre Dick et Loïck Peyron et celui de samedi 15 heures pour découvrir celle d’Iker Martinez et Xabi Fernandez.

Source : C.El / BWR