Un décalage nord qui a l’air de payer, un peu plus de vent, des angles légèrement favorables : Telefónica est de retour ! Leader au classement général, le bateau bleu a eu du mal à trouver son rythme sur ce début d’étape. Mais il vient de reprendre une place et 10 milles sur le premier bateau, PUMA Ocean Racing, et ses concurrents commencent à s’inquiéter.
« À l’heure actuelle, Telefónica est très, très bien positionné, » affirme Franck Cammas, skipper de Groupama sailing team, joint par téléphone à la mi-journée. Les Français sont toujours troisièmes, 0,70 mille seulement devant le bateau espagnol. Cammas se méfie.
« Il a réussi à créer un énorme décalage, notamment par rapport à CAMPER. C’est étonnant. Il va passer à la caisse dans les prochaines heures ! »
Dimanche dernier, les hommes d’Iker Martínez étaient pourtant mal partis de Malé. Ils ont abimé le point d’amure de leur code zéro et une partie de leur bout-dehors quelques heures après le départ. Conséquence : un début difficile sur le long bord de près débridé, bâbord amure, qui emmène la flotte des Maldives au détroit de Malacca.
Lundi soir, ils ont finalement décidé de virer vers le nord, comme CAMPER. Si ce dernier a depuis recollé à la flotte pour contrôler ses concurrents, Telefónica est resté au vent. Le navigateur Andrew Cape explique cette décision. « On a choisi l’option la plus nord, la météo était horrible et c’était une bonne opportunité. C’était une décision difficile à prendre pour ceux qui n’étaient pas derrière. Si vous menez, vous ne jetez pas les milles par la fenêtre. Or, en allant au nord, vous perdiez immédiatement 10 milles. Ça a d’abord été douloureux, mais deux jours plus tard, ça paye. On sait qu’on en touchera les bénéfices dans un jour et demi. Le vent des 24 prochaines heures va être faible. Quand les autres bateaux vont virer et se diriger vers le nord de Sumatra, c’est là qu’on espère y gagner. »
Car Sumatra s’approche, et avec l’île indonésienne, le passage du détroit de Malacca. La flotte devrait y arriver le 27 janvier.
« C’est la demi-journée avant le passage qui sera importante, » continue Cammas. « Il y aura quelques virements et le vent va se renforcer à l’approche de l’entrée. Notre positionnement sera important. »
Avec PUMA, premier, et CAMPER, deuxième, à vue, le bateau français est toujours dans la course avec les leaders. Et même si le près dans 12 nœuds de vent n’est pas l’idéal pour Groupama 4, l’équipage ne perd pas de terrain et le skipper est satisfait.
« Pour le moment, ça va, on est dans le bon peloton. CAMPER se bagarre dans les grains devant nous : il nous indique le vent qu’on aura dans le prochain quart d’heure et c’est pas mal ! On préfèrerait être un peu plus devant, mais tant qu’on est en contact, c’est bon pour la suite. »
Classement à 17 heures :
1 Puma
2 Camper à 5.50
3 Telefonica 5.80
4 Groupama 6.90
5 Abu Dhabi 22.60
6 Sanya 30.20
Source : Volvo Ocean Race
Credit : D. Fructuoso/Telefonica/VOR
« À l’heure actuelle, Telefónica est très, très bien positionné, » affirme Franck Cammas, skipper de Groupama sailing team, joint par téléphone à la mi-journée. Les Français sont toujours troisièmes, 0,70 mille seulement devant le bateau espagnol. Cammas se méfie.
« Il a réussi à créer un énorme décalage, notamment par rapport à CAMPER. C’est étonnant. Il va passer à la caisse dans les prochaines heures ! »
Dimanche dernier, les hommes d’Iker Martínez étaient pourtant mal partis de Malé. Ils ont abimé le point d’amure de leur code zéro et une partie de leur bout-dehors quelques heures après le départ. Conséquence : un début difficile sur le long bord de près débridé, bâbord amure, qui emmène la flotte des Maldives au détroit de Malacca.
Lundi soir, ils ont finalement décidé de virer vers le nord, comme CAMPER. Si ce dernier a depuis recollé à la flotte pour contrôler ses concurrents, Telefónica est resté au vent. Le navigateur Andrew Cape explique cette décision. « On a choisi l’option la plus nord, la météo était horrible et c’était une bonne opportunité. C’était une décision difficile à prendre pour ceux qui n’étaient pas derrière. Si vous menez, vous ne jetez pas les milles par la fenêtre. Or, en allant au nord, vous perdiez immédiatement 10 milles. Ça a d’abord été douloureux, mais deux jours plus tard, ça paye. On sait qu’on en touchera les bénéfices dans un jour et demi. Le vent des 24 prochaines heures va être faible. Quand les autres bateaux vont virer et se diriger vers le nord de Sumatra, c’est là qu’on espère y gagner. »
Car Sumatra s’approche, et avec l’île indonésienne, le passage du détroit de Malacca. La flotte devrait y arriver le 27 janvier.
« C’est la demi-journée avant le passage qui sera importante, » continue Cammas. « Il y aura quelques virements et le vent va se renforcer à l’approche de l’entrée. Notre positionnement sera important. »
Avec PUMA, premier, et CAMPER, deuxième, à vue, le bateau français est toujours dans la course avec les leaders. Et même si le près dans 12 nœuds de vent n’est pas l’idéal pour Groupama 4, l’équipage ne perd pas de terrain et le skipper est satisfait.
« Pour le moment, ça va, on est dans le bon peloton. CAMPER se bagarre dans les grains devant nous : il nous indique le vent qu’on aura dans le prochain quart d’heure et c’est pas mal ! On préfèrerait être un peu plus devant, mais tant qu’on est en contact, c’est bon pour la suite. »
Classement à 17 heures :
1 Puma
2 Camper à 5.50
3 Telefonica 5.80
4 Groupama 6.90
5 Abu Dhabi 22.60
6 Sanya 30.20
Source : Volvo Ocean Race
