Sarah Hébert a décidé de mettre un terme à son défi pour préserver sa santé bien mise à mal depuis quelques jours.
Sarah Hébert, partie depuis le 22 février des Almadies à Dakar pour rejoindre Saint François en Guadeloupe, doit faire face à de multiples contraintes qui l’obligent à prendre une décision rapide mais surtout pragmatique pour préserver sa santé et se protéger du danger qui court.
Sarah Hébert a rencontré de multiples difficultés ces derniers jours. La mer est formée en permanence, entre 3m et 5m de houle, de jour comme de nuit, les vents d’Est doublent son trajet et soufflent constamment à 25 nœuds en moyenne. Le système de vague croisé et le maintien permanent du bateau durant la nuit près du dernier point GPS où Sarah s’est arrêtée la veille sont autant d’éléments qui ont obligé Sarah à repousser ses limites. Mais voilà, l’épisode de dimanche lui a envoyé un signe fort : ne pas tenter l’impossible au péril de sa vie !
Sarah a vécu dimanche une alerte très sérieuse. En proie à des vertiges, à la limite de la perte de connaissance avec un symptôme de représentation spatiale altérée, elle avait immédiatement demandé au bateau de la rejoindre afin s’y (re)poser pour reprendre des forces.
Sarah n’a malheureusement pas eu l’opportunité de bénéficier d’une accalmie pour se retaper. L’Océan et les vents, que ce soit lors de ses journées de navigation ou durant les nuits à bord, ont eu raison de son sommeil, jamais récupérateur et sans cesse perturbé par les secousses hors normes subies tant sur l’eau que sur le bateau.
Hier, Sarah a consulté son staff médical à terre par téléphone satellitaire. Au regard de ses symptômes, et en accord avec le kiné, son médecin et l’équipage présent à bord, le diagnostic est tombé : Sarah souffre d’anémie. Un manque de fer qui ne peut être compensé à bord. En effet, sans traitement médical et une alimentation adaptée, sans un repos et un sommeil reconstructeurs, Sarah ne pourra se refaire une santé pour affronter les éléments.
Sarah s’est mise à l’eau ce matin. Au courage, elle a tout essayé pour repartir, mais trop faible, elle a rapidement compris que l’aventure prenait fin.
« L'aventure est belle, dure mais magique. Je ne regrette rien. Tout ce que j'ai vécu avant d'être sur cet océan et pendant la traversée est incroyable. Cela restera à jamais graver en moi. Je ferai l’analyse de tout ceci une fois reposée, mais je sais déjà que ni ma préparation, ni mon matériel, ni le cœur que j’ai mis à l’ouvrage ne peuvent être remis en question. Il faut parfois simplement accepter ses limites, celle du corps qui dit stop, pour s’éviter le pire. Même si j’accuse le coup, je ne vois que le meilleur pour le moment. Toute cette expérience me sera utile à l’avenir pour relever de nouveaux défis », nous confiait Sarah à l’instant par téléphone.
Sarah se repose actuellement sur le bateau suiveur qui poursuit sa route en direction de Saint François. Leur arrivée se fera à priori dimanche 11 mars dans la journée.
Source : A. Courtat / Sarah Hebert
Credit : Sarah Hebert
Sarah Hébert, partie depuis le 22 février des Almadies à Dakar pour rejoindre Saint François en Guadeloupe, doit faire face à de multiples contraintes qui l’obligent à prendre une décision rapide mais surtout pragmatique pour préserver sa santé et se protéger du danger qui court.
Sarah Hébert a rencontré de multiples difficultés ces derniers jours. La mer est formée en permanence, entre 3m et 5m de houle, de jour comme de nuit, les vents d’Est doublent son trajet et soufflent constamment à 25 nœuds en moyenne. Le système de vague croisé et le maintien permanent du bateau durant la nuit près du dernier point GPS où Sarah s’est arrêtée la veille sont autant d’éléments qui ont obligé Sarah à repousser ses limites. Mais voilà, l’épisode de dimanche lui a envoyé un signe fort : ne pas tenter l’impossible au péril de sa vie !
Sarah a vécu dimanche une alerte très sérieuse. En proie à des vertiges, à la limite de la perte de connaissance avec un symptôme de représentation spatiale altérée, elle avait immédiatement demandé au bateau de la rejoindre afin s’y (re)poser pour reprendre des forces.
Sarah n’a malheureusement pas eu l’opportunité de bénéficier d’une accalmie pour se retaper. L’Océan et les vents, que ce soit lors de ses journées de navigation ou durant les nuits à bord, ont eu raison de son sommeil, jamais récupérateur et sans cesse perturbé par les secousses hors normes subies tant sur l’eau que sur le bateau.
Hier, Sarah a consulté son staff médical à terre par téléphone satellitaire. Au regard de ses symptômes, et en accord avec le kiné, son médecin et l’équipage présent à bord, le diagnostic est tombé : Sarah souffre d’anémie. Un manque de fer qui ne peut être compensé à bord. En effet, sans traitement médical et une alimentation adaptée, sans un repos et un sommeil reconstructeurs, Sarah ne pourra se refaire une santé pour affronter les éléments.
Sarah s’est mise à l’eau ce matin. Au courage, elle a tout essayé pour repartir, mais trop faible, elle a rapidement compris que l’aventure prenait fin.
« L'aventure est belle, dure mais magique. Je ne regrette rien. Tout ce que j'ai vécu avant d'être sur cet océan et pendant la traversée est incroyable. Cela restera à jamais graver en moi. Je ferai l’analyse de tout ceci une fois reposée, mais je sais déjà que ni ma préparation, ni mon matériel, ni le cœur que j’ai mis à l’ouvrage ne peuvent être remis en question. Il faut parfois simplement accepter ses limites, celle du corps qui dit stop, pour s’éviter le pire. Même si j’accuse le coup, je ne vois que le meilleur pour le moment. Toute cette expérience me sera utile à l’avenir pour relever de nouveaux défis », nous confiait Sarah à l’instant par téléphone.
Sarah se repose actuellement sur le bateau suiveur qui poursuit sa route en direction de Saint François. Leur arrivée se fera à priori dimanche 11 mars dans la journée.
Source : A. Courtat / Sarah Hebert