AC72 / Franck Cammas :"Tous les équipages devront repousser les limites" (Vidéo)

Franck Cammas collabore avec le défi italien Luna Rossa Challenge jusqu’à la fin de l’année, à Auckland. Il aide l’équipe à prendre ses marques avec son nouveau catamaran géant, l’AC72.

Franck Cammas apporte son expérience à Luna Rossa.
Credit : C.Borlenghi/Luna Rossa

« Mon rôle est d’entraîner l’équipe et de les aider à démarrer à bord de cet immense multicoque (AC72). Je mets à disposition mon expérience un peu plus avancée dans ce domaine » explique-t-il .

En tant que skipper de Groupama, l’équipage vainqueur de la Volvo Ocean Race en juin dernier, il dispose assurément du type de profil le plus convoité . Franck Cammas détient également de nombreux records en multicoque, y compris celui du Trophée Jules Verne en 2010 (tour du monde en un temps record de 48 jours, 7 heures, 44 minutes et 52 secondes, à l’époque). Il a aussi cumulé les victoires dans la Transat Jacques Vabre, disputée dans l’océan atlantique entre Le Havre et San Salvador de Bahia, au Brésil, qu’il avait gagnée en 2001, 2003 et 2007. En 2010, il s’était imposé dans la Route du Rhum (transatlantique en solitaire) à bord de son trimaran de 31.5 mètres Groupama 3.

Franck Cammas sait comment repousser et atteindre les limites de ces géants des mers. Il a déjà chaviré au large à plusieurs reprises en multicoque, mais il explique que ce n’est jamais positif : « Ce n’est jamais OK lorsque vous chavirez. C’est un incident dramatique, à haut risque. Mais lorsque vous naviguez à bord de multicoque, vous devez considérer ce risque… Tous les équipages devront repousser les limites des AC72 s’ils veulent remporter la Coupe ».

Il ajoute que la nouvelle America’s Cup désormais disputée en multicoque constituerait un futur projet ‘très intéressant’. « Pour moi, c’est fantastique d’être associé à l’America’s Cup » continue-t-il. « Pour les équipiers, ces bateaux sont des plateformes innovantes développées avec les meilleures technologies de pointe en vue de l’America’s Cup… Donc pourquoi pas ?»



Source : America's Cup