Vendée Globe / Le Dr Chauve :"Pas d'alcool, pas de soirée. Je ne bouge pas de chez moi" [#VG2012]

"Je dois pouvoir être accessible en permanence, instantanément, parce que lorsqu'un skipper va appeler, il va être angoissé et s'il doit appeler plusieurs fois, ça va ajouter à son stress", témogne-t-il..."Pas d'alcool, pas de soirée et je ne bouge pas de chez moi: c'est une vie monacale", reconnaît le Dr Jean-Yves Chauve, à l'écoute des soucis physiques et éventuels coups de "blues" des coureurs du Vendée Globe depuis la première édition en 1989-1990.


Le Dr Chauve :"S'ils appellent, c'est que c'est urgent. Il faut être hyper réactif."
Credit : V.Curutchet/DPPI/Vendee Globe

Dans son appartement de Pornichet (Loire-Atlantique), face à la mer, il vit avec deux téléphones portables à portée de la main, 24 heures sur 24, depuis le départ de la course le 10 novembre des Sables-d'Olonne (Vendée). Il en sera ainsi jusqu'à l'arrivée du dernier des 13 navigateurs encore en course, dans plus de deux mois.

"Mon appartement, c'est mon carré. Un peu plus grand tout de même qu'une cabine de 60 pieds (ndlr: les bateaux de la course autour du monde en solitaire et sans escale, longs de 18,28 m)... Et puis, j'ai de la chance, c'est stable et ça ne bouge pas", plaisante-t-il.

"S'ils appellent, c'est que c'est urgent, qu'il y a un problème. Il faut être hyper réactif, ajoute le Dr Chauve. C'est la raison pour laquelle je reste chez moi, pour avoir tous les moyens de liaison instantanément disponibles (téléphone, internet) et recevoir les images du bateau, des blessures éventuelles pour proposer les soins les plus adaptés".

"Je connais les dossiers médicaux de tous les skippers, c'est ma Bible, précise-t-il. Avant de leur proposer un traitement, je révise mes dossiers..."

Source : AFP