FFV / Les Mondiaux de Finn, c'est la semaine prochaine ! Favori, Jonathan Lobert fait le point

Après les mondiaux de RS:X, de Nacra et de 470, ce sont les championnats du Monde de Finn qui commencent ! Le départ des premières manches sera donné lundi 26 août à Tallin en Estonie. Le plan d’eau, site des épreuves de voile des Jeux olympiques de Moscou en 1980, verra 97 athlètes s’affronter jusqu’au samedi 31 août. Un mois après le championnat d’Europe où ils ont respectivement terminé 6ème et 7ème, Jonathan Lobert, médaillé de bronze à Londres et Thomas Le Breton vont tenter de briguer un podium. ITW.



Médaillé de bronze à Londres, Jonathan Lobert : " Quand il y a une liste de favoris, maintenant j’en fais partie !"
Credit : JM Liot/DPPI/FFV

Ce mondial haut en couleurs est l’objectif sportif des deux membres de l’équipe de France de Voile Olympique qui figurent parmi les favoris. Les Français vont néanmoins avoir du pain sur la planche car la concurrence sur ce mondial sera rude face à Vasilij Zbogar, Edward Wright et Jan Pieter Postma, les trois médaillés européens (respectivement or, argent et bronze).

Un an après sa médaille, Jonathan Lobert part à la conquête de nouveaux fronts. Entretien avec le médaillé de bronze à Londres.

Aujourd’hui, tu es le seul médaillé olympique encore sur le circuit. Est-ce que ça change le regard de tes adversaires ?
Je sens bien que les concurrents savent que j’ai été médaillé. Leur regard a un peu changé, c’est sûr. Ils ne m’ont pas positionné tout de suite comme un leader incontestable mais ils savent que je peux être là. Quand il y a une liste de favoris, j’en fais partie ce qui n’était pas le cas avant.

Et c’est plus confortable ?
Sur l’eau, non. Les gars ne me font pas plus de cadeaux qu’avant. Ça n’a pas changé. En revanche, ça m’a permis de devenir plus sérieux dans certains domaines que je laissais peut-être un peu filer. Ça m’a donné un peu plus d’assurance aussi dans certaines situations et m’a permis de m’affirmer un peu plus face aux adversaires.

Quel est ton objectif sur ce mondial ?
C’est d’essayer de gagner. Maintenant, quand je vais sur une épreuve, c’est pour essayer de gagner. Le faire dès cette année, ce serait génial mais c’est mon objectif pour les trois prochaines années.

Une médaille, ça change la vie ?
Non, je ne vis pas avec, je suis passé à autre chose. Parfois, avec Fanch (François Le Castrec, le coach, ndlr), on en rigole, on se rappelle des anecdotes mais tout ça est derrière moi. La médaille a été une vraie satisfaction et je prends toujours plaisir à en parler mais c’est tout. Je suis seulement un coureur qui veut faire le meilleur résultat possible.

Tu es le seul médaillé français en voile olympique. Comment vis-tu ce statut d’ « exemple » au sein de l’équipe ?
J’en suis content. Ça ne me dérange pas plus que ça et pour moi, c’est un moyen de faire découvrir la voile olympique aux jeunes. C’est un sport formidable, très complet et si je me sens investi d’une mission, c’est celle-ci : emmener des jeunes vers la voile olympique.

Les Français engagés :
Jonathan Lobert (SNO Nantes / Equipe de France Militaire)
Thomas Le Breton (SR Brest / Equipe de France Militaire)

Source : Effets Mer