Figaro / Leader de la Generali Solo, Adrien Hardy attaque confiant la dernière étape. Départ à 13 h

Après quinze jours de régates et au deux-tiers de la course, AGIR Recouvrement occupe toujours la première place du classement général de la Generali Solo. Si les écarts restent faibles (1 point d’avance sur le deuxième Fabien Delahaye, et 16 sur le troisième Gildas Morvan), réussir à maintenir sa position dans une course au niveau très élevé et homogène relève de la gageure. Malgré sa première place, le skipper d’AGIR Recouvrement reste modeste et rappelle que rien n’est joué. La prochaine étape sera décisive. Et elle part vers Sète ce midi !


Adrien Hardy, leader de la Generali Solo.
Crédit : A Courcoux

Le Grand Prix de Beaulieu sur Mer a commencé pour Adrien Hardy par une première journée de régate idéale dans la brise avec deux manches en deuxième position : « Je suis très content de ma journée, j'ai été tout le temps devant. Je suis satisfait de la manière dont je termine les régates. Bien que ce n'est pas évident de trouver le bon dosage entre attaquer ou pas, prendre des risques ou rester prudent, j’ai réussi à avoir le bon équilibre. Lors de la 2e manche, je suis revenu en vitesse à la fin sur Fred Duthil. C'est important de gagner des places lors du dernier bord et très encourageant car depuis le début de la Generali, je gagne un certain nombre de points juste avant le franchissement de la ligne. » Moins ventée, la seconde journée a permis de disputer deux nouvelles manches où Adrien termine 4e et 9e.

La route est encore longue
A l’issue de ces deux jours de régate en baie de Beaulieu-sur-Mer, le bilan d’Adrien est donc très positif (2e, 2e, 4e et 9e). Pour autant, pas de triomphalisme dans les mots du skipper d’AGIR Recouvrement qui est concentré sur la 3e étape entre Beaulieu-sur-Mer et Sète qu’il sait décisive : « Pour cette dernière étape vers Sète, je pars en confiance. Je suis très satisfait de la manière dont je navigue, la vitesse, les manœuvres, les passages des transitions. Tout cela sera important pour l'étape à venir qui est déterminante pour le classement futur. Cela sera serré jusqu'à la fin et c'est ce qui fait tout l'intérêt de la course ! Je ne vais pas marquer Fabien Delahaye parce qu'on est encore loin de la fin du championnat et qu’il nous restera encore le Grand Prix à Sète avec 4 régates. Ce sera une étape risquée pour beaucoup de monde…. »

Compte tenu des faibles conditions de vent annoncées – 10 nœuds au maximum et plusieurs zones avec peu de vent – la Direction de Course a envisagé deux parcours. Le tracé initial prévoit de longer les côtes de la Provence jusqu'aux Calanques, où les concurrents enrouleront la tourelle de la Cassidaigne, devant le port de Cassis. Après ce grand tronçon côtier (102 milles), cap à l'ouest-sud-ouest pour un segment hauturier de 122 milles jusqu'au petit archipel des Mèdes (Espagne, au large d'Estartit) avant de mettre le cap vers Sète. Si le vent très faible se confirme, les concurrents iraient directement à Sète après Cassidaigne sans passer par l’Espagne. Parcours A : 308 milles. Parcours B : 181 milles. Départ à 13h. Confirmation du choix du parcours dans la soirée de dimanche ou lundi matin.

Source : Adrien Hardy