Figaro / Alain Gautier et Eric Péron, deux skippers pour deux bateaux Generali sur la Solo Maître CoQ

Alain Gautier et Eric Péron seront au départ de la Solo Maître Coq le 13 mars à bord de deux Figaro Bénéteau 2 aux couleurs de Generali. Alain Gautier, qui prendra le départ de la prochaine Solitaire du Figaro – Eric Bompard Cachemire, à la place de Nicolas Lunven, naviguera sur son propre voilier. Eric Péron, co-skipper de Nicolas sur la future Transat AG2R La Mondiale, se présentera sur la Solo Maitre Coq à bord du voilier du vannetais.


Eric Peron remplacera Nicolas Lunven sur la Solo Maître CoQ.
Credit : JM Liot/Generali

Le grand retour d'Alain Gautier
La Solo Maître Coq, qualificative pour la Solitaire du Figaro, marquera le grand retour d’Alain Gautier à la voile en Solitaire. Après 11 ans d’absence, le skipper Lorientais reprend du service avec pour but, en 2014, la Solitaire du Figaro - Eric Bompard Cachemire. « J’aborde cette Solo Maître Coq avec beaucoup d’humilité » déclare Alain Gautier, vainqueur de la Solitaire 1989 et du Vendée Globe 1992 – 1993.

« Je n’ai vraiment pas beaucoup navigué en Solitaire depuis le début d’année. Je vais arriver au départ de cette compétition avec quatre à cinq jours d’entraînement dont le convoyage jusque les Sables d’Olonne. Je ne vais pas me mettre de pression. L’objectif est surtout de progresser au contact des meilleurs. »


Eric Peron : "Ce n’était pas prévu"
Eric Péron fera également son « come-back » en solitaire sur le circuit Figaro. Le co-skipper de Nicolas Lunven sur la future Transat AG2R La Mondiale a hâte de se présenter sur la ligne de départ. « Je suis hyper excité de revenir sur cette épreuve à laquelle j’ai participé à trois reprises. Ce n’était pas prévu. C’est Nicolas Lunven qui a décidé de me laisser son voilier Generali afin que je refasse mes gammes en Solitaire avant le départ, le 6 avril, de la Transat AG2R. 

Sur cette prochaine traversée de l’atlantique en double, on sera deux marins en solitaire qui tournent perpétuellement à la barre et à la manœuvre du bateau. Il était donc important que je reprenne mes marques sur un parcours côtier, de 320 milles, exigeant entre l’île de Ré, Yeu et Belle-Ile-en-Mer ».

Par la rédaction
Source : T.Blondel