"C’est reposant de ne pas être le skipper", Vincent Riou endosse la casquette d'équipier à bord de Sodebo

C’est à bord de Sodebo Ultim et à l’invitation de Thomas Coville que Vincent Riou prendra le départ de The Bridge, transatlantique Saint-Nazaire et New York (3 150 milles). La lutte à laquelle vont se livrer Sodebo, Macif (François Gabart), Idec (Françis Joyon) et Actual (Yves Le Blévec) promet d’être sportivement très engagée. C’est la première fois que ces quatre Ultims vont s’affronter avec, à leur bord, des équipages de très haut vol. Pour Vincent, dont le projet est d’intégrer cette classe Ultim en rachetant dans les mois qui viennent le maxi multicoque de Thomas Coville, c’est à la fois un privilège de pouvoir participer à The Bridge aux cotés de Thomas et une occasion idéale pour faire connaissance avec ce bateau long de plus de 30 mètres ! Interview à quelques heures du coup d’envoi.

Crédit : JM Liot



Vous intégrez un tout nouvel équipage ?
C’est reposant de ne pas être le skipper, même si l’on a beaucoup de responsabilités sur ce bateau, on en a moins quand on n’est pas le leader. C’est une bonne manière pour découvrir et observer ces superbes machines et la manière dont elles vivent au quotidien. C’est une sensation agréable d’apprendre à connaitre les Ultimes et de voir aussi toute la mise en œuvre que cela nécessite pour permettre que ça aille vite.

Un point sur la concurrence ?
Ce qui est bien c’est que cela va être une découverte. A part Macif avec qui on a navigué à l’Armen Race, on n’a jamais été opposés aux autres équipages. Ce qui est sympa avec cette course, c’est que c’est la première fois qu’il y a une course transatlantique en équipage en Ultim et cela va nous permettre de découvrir des choses.
On ne sait même pas comment positionner IDEC Sport en terme de performance par rapport à nous. Macif est plus récent, plus high-tech que nous donc à priori plus rapide, mais tout le monde y va en mode découverte, c’est ça qui est rigolo.

Quelles sont les sensations à bord de Sodebo Ultim' ?
Ce sont des bateaux extrêmement rapides, la sensation est particulière, il n’y a pas plus rapide, on va même plus vite que les navires de commerce donc c’est assez étonnant. On s’habitue rapidement à la taille, au bout de quelques navigations. Ce sont des bateaux de plus de 30m… C’est très grand donc en terme de sensitif pur, on ne ressent presque plus rien même si l’on va très vite. C’est toute la différence avec les petits multicoques de quelques mètres où très vite tu éprouves des sensations. Les Ultimes, c’est sympa à partir de 35 nœuds. La dimension du bateau décale toutes nos références. 


Retrouvez l'équipage de Sodebo Ultim', ici 

par la rédaction
Source : PRB