The Bridge / Francis Joyon et ses hommes 2e à New York : "On a essayé de faire des stratégies différentes"

La ligne d’arrivée s’est fait désirer jusqu’au bout pour l’équipage d’IDEC SPORT ! Le trimaran a pris cette nuit à New York la seconde place de The Bridge, après un final fastidieux dans très peu de vent et un très fort courant contraire. Francis Joyon et ses quatre équipiers Alex Pella, Gwénolé Gahinet, Sébastien Picault et Quentin Ponroy ont coupé la ligne d’arrivée juste après minuit, à 0 heures et 9 minutes (6 heures et 9 minutes en France) le jour de l’Independance Day, la fête nationale américaine, et sous les feux d’artifice. 


Credit :  T. Martinez / The Bridge 2017

Ils s’adjugent la deuxième place de cette course d’Est en Ouest après 8 jours 11 heures 9 minutes et 3 secondes de course. Ils ont parcouru 3484 milles à 15,16 nœuds de moyenne entre Saint-Nazaire et New York.


Francis Joyon a su tirer le meilleur de son maxi-multicoque de plus de 10 ans d’âge. Au ponton de Brooklyn, le skipper, grand chasseur de records, revient sur cette course entre trimarans Ultimes.


La course
« Globalement, on est contents. Les gars se sont bien amusés. J’ai un équipage heureux, toujours content de naviguer proprement, de faire des bonnes blagues. On a fait des belles manœuvres, on a vraiment fait marcher le bateau au mieux tout le temps. Au niveau de la stratégie, on a essayé de faire des routes les plus propres possibles. J’ai trouvé très amusant d’avoir des bateaux au contact, de pouvoir faire de la stratégie par rapport à eux. J’avais fait ça du temps des trimarans ORMA, et j’ai retrouvé ça avec plaisir. »

Le bateau
« On a été devant MACIF un bout de temps, puisque le deuxième jour on était encore en tête. On était assez optimistes sur les capacités du bateau dans un certain type de temps, mais il est vrai que quand ses plans porteurs ont pu le faire voler, on ne pouvait plus faire grand chose à part regarder passer cinq nœuds plus vite que nous. On a essayé de faire des stratégies et des routes différentes qui ont parfois été assez payantes. »

Le parcours d’Est en Ouest
« Contre les vents debout, on a forcément moins eu la sensation de vitesse au portant qu’on a pu avoir sur le tour du monde, ça nous a un peu manqué. Mais, on a découvert aussi les stratégies au près et les vitesses-cibles qu’on ne connaissait pas, on a vu les combinaisons de voilure les plus favorables. Cela reste un bateau très complexe, et chaque fois que je navigue dessus, j’apprends énormément. »


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Par la rédaction
Source : Frette Communication