Philippe Péché, à bord de son Rustler 36 PRB, au départ de la Golden Globe Race dimanche aux Sables d'Olonne

Dimanche 1er juillet aux Sables d’Olonne, Philippe Péché, à bord de son Rustler 36 PRB, prendra le départ de la Golden Globe Race. En solitaire, sans escale, sans assistance et sans technologie moderne, ce tour du monde est un retour aux sources de la navigation à voile. Un défi hors-norme !


Crédit : B Stichelbaut



« J’ai travaillé dur pour être au départ comme l’ensemble des concurrents. C’est un travail au quotidien depuis que j’ai lancé le projet et je compte bien continuer dans ce sens pendant la course. Pour moi la Golden Globe Race est une course sans aucun doute. Je ne suis pas là juste pour une aventure même si c’est évident que ma tête sera remplie de souvenirs à l’arrivée ! » raconte le marin.

A bord de PRB, son monocoque de 11 mètres, Philippe Péché prévoit de mettre 275 jours pour rallier les Sables d’Olonne !

Focus sur la Golden Globe Race

14 juin 1968. C’est ce jour que le britannique Robin Knox Johnston largue les amarres depuis Falmouth en Angleterre pour une grande première : une course autour du monde en solitaire et sans escale. A bord de son monocoque de 32 pieds Suhaili, Johnston entre dans l’histoire le 22 avril 1969. Après 312 jours de mer, il est le premier marin à terminer la Golden Globe Race. Pour célébrer le 50ème anniversaire de cette course d’exception, l’Australien Don McIntyre a décidé de relancer l’épreuve.

Pas d’ordinateur de bord, pas de GPS, pas de calculatrice, pas de communication satellite autre que pour la sécurité (organisateur et médecin), pas de dessalinisateur, pas de pilote automatique… Les concurrents vont naviguer sur des bateaux simples, dépourvus de toute technologie moderne. Même les appareils photos seront argentiques.

Vous conseille : Philippe Péché sur la Golden Globe Race : "Quelque chose d'exceptionnel en solitaire" - Vidéo


Source : Effets Mer