Spindrift 2 de retour en Bretagne, Yann Guichard et ses hommes se préparent au Trophée Jules Verne cet hiver

Mercredi, le maxi trimaran Spindrift 2 a fait son retour à la Trinité sur Mer, son port d’attache. Cinq jours plus tôt, l’équipage mené par Yann Guichard quittait les quais de Newport, Rhodes Island, où le multicoque était amarré depuis début juillet, et mettait le cap vers la Bretagne pour un second entraînement sur l’Atlantique. Dernière répétition générale avant la tentative de record du Trophée Jules Verne cet hiver. Le stand-by débutera à la mi-novembre.


Credit : E.Allaire

Deux transats très différentes

Avec cet aller-retour sur l’Atlantique, l’équipage aura ainsi cumulé environ 8000 milles d’entraînement hauturier. Deux transatlantiques que Yann Guichard a préféré privilégier à des sessions plus courtes le long des côtes européennes. « Ces douze jours de navigation hauturière ont été vraiment efficaces. Nous avons eu le temps de tester des choses, d’ajuster les quarts, de pousser le bateau, de valider une partie des nouvelles voiles et de prendre le temps de faire cela correctement. 

Les deux transats étaient très différentes en termes de conditions de navigation avec du VMG portant (meilleur compromis vitesse/distance poussé par le vent) sur la première et pas mal de reaching (vent de travers) sur la seconde. Avoir des conditions variées et exploiter le bateau à son maximum sur de longues périodes de navigation, c’est toujours intéressant. L’équipage a ainsi pu s’habituer aux hautes vitesses et se préparer à rentrer rapidement dans le dur. Un plus quand on partira sur le Trophée Jules Verne puisque cela se fera forcément dans du vent fort. »


Dernier chantier avant le Tour du Monde

Dans les prochains jours, le multicoque sortira de l’eau pour un chantier technique afin de valider les améliorations apportées et testées au cours de ces deux traversées et en prévision du tour du monde dont le stand-by commencera le 18 novembre.

D’ici là, Yann Guichard et ses équipiers continueront de s’entraîner en mer comme à terre puisqu’ils effectueront mi-octobre un stage de préparation physique et de cohésion d'équipe dans les Alpes, avec une ascension du Mont-Blanc à la clé si les conditions le permettent.

Par la rédaction
Source : V.Bouchet