Bon départ de la Mini Transat à 10h38 ce samedi pour une étape stratégique, intense et rapide

Ce samedi 5 octobre à 10h38, les 87 marins de la Mini-Transat La Boulangère (dont huit femmes) ont pris à La Rochelle le départ de la première étape à destination de Las Palmas de Gran Canaria. Le coup d’envoi a été donné dans des conditions maniables avec un léger flux d’Ouest permettant aux concurrents de se mettre en jambes plus sereinement. La météo s’annonce variée tout au long des 1 350 milles menant aux Canaries et on s’attend à une étape stratégique, intense et rapide. Les premiers protos pourraient rallier Las Palmas de Gran Canaria en moins d’une semaine.


Crédit : Ch Breschi


Axel Tréhin (945) : « Les routages nous disent moins de sept jours »

« On a le droit à une belle fenêtre météo pour partir. Les conditions vont être maniables. On va avoir un joli golfe de Gascogne avec un peu de stratégie pour sortir. Ça va être intéressant et totalement praticable comparé aux quinze derniers jours. Derrière on va avoir du vent fort au portant le long du Portugal. Cela nous promet une descente bien rapide vers Les Canaries. Nos bateaux sont taillés pour ces conditions au portant. On a des potentiels de vitesse assez rapides. Les routages nous disent moins de sept jours pour arriver aux Canaries, c’est pas mal. On est dans les timings de 2015 qui était une édition assez rapide. Il faut vraiment arriver au cap Finisterre avec du jus car derrière, ça va envoyer fort et c’est là que l’on va créer des différentiels de vitesse plus importants ! »

Erwan Le Méné (800) : « La bagarre avec les copains »

« Je suis content d’y aller, d’y retourner, d’aller à la bagarre avec les copains. Il va falloir faire dans la stratégie, dans la gestion. La course peut se perdre sur cette première étape. Entre aujourd’hui et dimanche soir, chaque proto aura sa phase où il sera plus à l’aise que les autres. Il va falloir être dessus quand ce sera notre tour et être patient quand ce ne sera pas le nôtre. Je nous vois naviguer à vue (au moins à l’AIS) jusqu’à lundi milieu de journée. Il ne faudra pas oublier de se reposer. J’espère qu’on va tous arriver à 100% aux Canaries pour continuer le match sur la deuxième étape. »

Julien Letissier (869) : « C’est maintenant que l’aventure commence ! »

« On part dans des supers conditions. Ça va être rapide, il va y avoir du match… ça valait le coup d’attendre. On va vraiment se régaler et avec un peu de chance, on sera tous aux Canaries. On part dans la pétole. On aura du vent fort cette nuit puis de nouveau de la pétole. Et on finira dans du portant pleine balle. C’est vraiment complet, c’est bien ! Je suis assez calme, j’ai bien dormi. Je n’ai pas d’appréhension mais plutôt envie d’y aller. Ça fait deux ans que l’on prépare tout ça mais c’est maintenant que l’aventure commence ! »

Vincent Lancien (679) : « La course va être intéressante à suivre sur la cartographie »

« Les conditions vont être top. La course va être intéressante à suivre sur la cartographie car il y aura pas mal de passages météorologiques avec des petites options à faire. Ça va aller vite, on va enfin trouver ce pour quoi on fait ça depuis deux ans, trouver des bons vents portants, pour glisser sur des grosses vagues. »

Nicolas Tobo (392) : « Pas de stress »

« Je me sens très bien, il n’y a pas beaucoup de vent pour le départ donc pas de stress. Je vais en profiter pour essayer de bien me reposer cet après-midi en prévision d’un front à passer cette nuit qui peut aller de 25 à 40 nœuds. Ça va être sport pendant 3-4h, donc c’est important d’être en forme pour bien manœuvrer et négocier au mieux cette bascule. Après on va retrouver des conditions plus calmes jusqu’au cap Finisterre. »

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Source : A Bargat