Première saison bouclée pour le Figaro 3, Vincent Lauriot-Prévost : "Les marins ont à leur disposition un bel outil"

Le Figaro Bénéteau 3 a conclu mi-septembre à La Trinité-sur-Mer sa première saison de course, avec l'arrivée de la dernière étape du Tour de Bretagne. Un premier exercice dense, marqué par une Solitaire du Figaro passionnante. Vincent Lauriot-Prévost tire le bilan de la première année du monotype à foils dessiné par le cabinet.


Crédit : A Courcoux


Content des performances

"Nous n'avons globalement que des retours positifs : le bateau plaît, et les coureurs sont contents des performances. A un moment, on s'est demandé si on ne forçait pas trop le trait sur l'ouverture que le bateau allait apporter, mais on n'a pas été déçus : on a vu que le Figaro 3 permettait des trajectoires où les marins pouvaient se refaire, grâce aussi à des parcours très ouverts. Ils ont à leur disposition un bel outil pour faire leur métier."


"Parfois 3 à 5 noeuds plus vite"

"Bien sûr il y a eu un peu de scepticisme à la sortie du bateau, avec des critiques sur les foils ou la qualité de construction du bateau. On a même fait une sortie avec un foil en moins à la demande de coureurs, pour vérifier leur efficacité ! Nous n'étions pas fiers, mais le résultat a été sans appel et on n'en a plus entendu parler. 

Petit à petit, les marins se sont rendu compte que c'était quand même un plus petit bateau que le Figaro 2, mais qu'il allait mieux partout, parfois 3 à 5 noeuds plus vite, qu'il n'était pas si cher, qu'il était au poids annoncé. A part le trimmer sur la quille, on n'a pas dérogé à notre proposition initiale, et tout le monde a fait son travail."


"Des points à revoir"

"Il devrait y avoir une petite centaine de bateaux construits d'ici la fin de l'année et il y a naturellement des points à revoir, mais Bénéteau répond à toutes les demandes. La seule vraie galère, ce sont les algues dans la quille, qui obligent les coureurs à plonger trop régulièrement. Il faut trouver une solution. Cette pente de quille, c'est la seule vraie critique du projet du point de vue conceptuel. Enfin, on peut aussi améliorer l'étanchéité de la descente."

Source : VPLP