Quentin Delapierre - Manon Audinet et Lucas Rual - Emile Amoros sélectionnés pour les Jeux Olympiques 2020

Mardi 7 janvier 2020, le Bureau Exécutif du CNOSF a validé la sélection de l’équipage Quentin Delapierre - Manon Audinet en Nacra 17 (catamaran à foil mixte) et du duo Lucas Rual - Emile Amoros en 49er (dériveur double haute performance) pour les Jeux Olympiques de Tokyo 2020. "J’ai aujourd’hui du mal à réaliser qu’on est sélectionnés, c’est incroyable comme annonce."


Quentin Delapierre - Manon Audinet sélectionnés pour les Jeux Olympiques 2020 de Tokyo
Credit : E.Allaire

L’ascension fulgurante de Quentin Delapierre et Manon Audinet

Seulement un an après avoir formé leur duo, le Vannetais Quentin Delapierre et la Rochelaise Manon Audinet commencent à marquer leur territoire et s’offrent à Enoshima, sur le plan d’eau des Jeux Olympiques, leur première victoire internationale lors de la World Cup Séries.


Quentin Delapierre, Nacra 17 (école de voile CATASCHOOL – 56) : 

« C’était un pari osé pour Manon comme pour moi car il y a 1 an et demi, je sortais du Tour Voile, je n’avais jamais fait de Nacra et le délai était vraiment court pour arriver jusqu’à Tokyo. Mais Manon était convaincue et nous nous sommes tout de suite tout de suite engagés avec l’ambition de progresser rapidement et de nous en donner les moyens.

J’ai aujourd’hui du mal à réaliser qu’on est sélectionnés, c’est incroyable comme annonce. Le fait d’aller à Tokyo est une véritable réussite personnelle même si ce n’est évidemment pas la finalité, il faut maintenant aller chercher une médaille. 

Mais je suis aujourd’hui persuadé qu’on a les capacités de régater parmi les meilleurs, nous n’avons vraiment pas à rougir mais nous devons encore progresser dans nos départs. Nous ne sommes pas les favoris, mais je suis persuadé qu’on fait partie des outsiders et que nous sommes très observés et craints sur certaines allures. En tous cas cette sélection nous donne une patate d’enfer pour nous donner à fond ! »


Manon Audinet, Nacra 17 (St Georges Voile – 17) : 

« Je suis très heureuse de partager cette sélection avec Quentin et Franck Citeau notre entraîneur. Aller aux Jeux est la finalité de notre discipline et quand on est un sportif de haut niveau on rêve de rentrer dans le cercle très fermé des médaillés olympiques. 

Ce projet c’est un sprint de deux ans pour aller chercher le graal ! Ça fait un an et demi qu’on a commencé à naviguer ensemble, notre pari était très ambitieux et on savait qu’il fallait tenter l’aventure à fond. On a travaillé très fort pour cela, jusqu’à signer une victoire internationale sur le plan d’eau des Jeux lors de la World Cup cet été. On a encore des axes de progression mais on sait qu’on a la bonne méthode et que si l’on travaille à fond on peut arriver à faire de belles choses »



Lucas Rual et Emile Amoros, jeunes et brillants

Emile Amoros, 49er (APCC Voile – 44) : 

« Les Jeux Olympiques, forcément c’est un rêve ! On se prépare à cette sélection depuis 4 ans mais sans jamais vraiment imaginer y être pour continuer à progresser. Maintenant que l’on sait qu’on part tout prend forme ! L’équipe de France de 49er a un excellent niveau, nous étions 4 équipages à pouvoir prétendre à aller à Tokyo. 

Avec Lucas, on forme un super duo très complémentaire, bienveillant et on a la fougue ! Nous avons confiance en nous ce qui nous fait rester lucide dans la pression et les gros enjeux. Maintenant il faut tout mettre en œuvre pour aller chercher une médaille et faire une grosse performance aux Jeux. On sait qu’on en est capable ! ».


Lucas Rual, 49er (Club Nautic Pornic – 44) : 

« Je me souviens que quand je régatais en Optimist, je regardais à la télévision les compétitions des 470 aux Jeux Olympiques. C’est un rêve d’enfant ! Et aujourd’hui c’est vraiment difficile de réaliser. Tous les équipages français ont un très bon niveau, et tous méritent cette place, alors bien sûr on y croyait, mais cela semblait toujours un peu loin. 

Ce qui est grisant, c’est que nous sommes des outsiders mais on sait que l’on peut se battre pour être devant. On l’a déjà montré, on est vraiment pas loin. Une médaille est clairement possible. »

Source : M.Mermod