Loïs Berrehar et Tom Laperche en duo sur la Transat AG2R, "on a de l’énergie à revendre"

La 15e édition de la Transat AG2R – La Mondiale s’élancera le 19 avril prochain, de Concarneau. Une vingtaine de tandems mettra alors le cap sur Saint-Barth, aux Antilles, avec un total de 3 890 milles à parcourir. Parmi eux, Tom Laperche et Loïs Berrehar.  Un challenge particulièrement motivant pour les deux jeunes navigateurs qui vont pouvoir poursuivre leur travail commun sur le Figaro Bénéteau 3 entamé il y a un an, mais aussi et surtout associer leurs compétences et leurs talents pour tenter d’aller chercher la victoire à Gustavia.




Crédit : JM Liot


"Etre dans le coup dès le début"

« L’AG2R est une course longue mine de rien, et il faut réussir à bien gérer dans la durée », note Loïs Berrehar qui s’était aligné au départ de la course il y a deux ans aux côtés d’Erwan Le Draoulec. « Même si ça représente près de 4 000 milles, ça part d’emblée sur le rythme d’une étape de la Solitaire. Il faut donc réussir à être dans le coup dès le début », annonce le Morbihannais.


« On se connaît déjà bien. Humainement, on sait que tout devrait très bien se passer. On a commencé nos premiers entraînements en double cette semaine lors d’un stage encadré par le Pôle Finistère Course au Large, à Port-la-Forêt. Trois autres vont suivre d’ici au départ de la course. On va se concentrer sur la communication et la répartition des manœuvres, même si on est déjà bien calé sur ces aspects-là. On va également axer notre travail sur les voiles et la vitesse car on sait que sur une transat, c’est un paramètre important. Parallèlement, on va très vite se pencher sur la météo du parcours pour rivaliser au mieux avec les duos plus expérimentés que nous, et donc plus à l’aise sur ce point », explique Tom Laperche, bien conscient d’avoir une belle carte à jouer entre Concarneau et Saint-Barth, lui et Loïs, malgré leur jeune âge, affichant, à eux deux, déjà sept transatlantiques au compteur.

"On vise la victoire sans complexe"

« On a tous les atouts en main pour faire de belles choses et on a plutôt de l’énergie à revendre. On vise la victoire sans complexe. Passer quinze jours en mer ne représente pas d’appréhension, ni pour l’un ni pour l’autre. On sait ce que l’on vaut et on évolue bien ensemble depuis un an déjà. On est complémentaire et tout le travail que l’on va poursuivre ensemble pendant cette AG2R sera forcément positif pour la suite », confirme son binôme.

Source : A Pigny