Le parcours du Vendée Globe, Tour du Monde en partance des Sables d'Olonne, raconté par Alan Roura

Alan Roura n'en est pas à son premier essai. Le plus jeune marin au départ en 2016 prendra le départ le 8 novembre prochain de son second Vendée Globe. Une boucle des Sables d'Olonne via les trois Caps, le skipper revient sur le parcours. 


Crédit : Ch Breschi



Le golfe de Gascogne 

« Un des endroits les plus durs de la course, que ce soit à l’aller ou au retour. Les conditions y sont souvent difficiles, avec beaucoup de trafic maritime, peu de soleil… Avec en plus le stress du départ et la fatigue de l’arrivée. C’est une étape compliquée ! »

Le pot au noir 

« C’est un peu la roulette russe, ça passe ou ça ne passe pas, ça dépend de tellement de choses… La météo change très vite, le vent peut tourner de 360° en 5 minutes à peine. Il est vraiment difficile de s’y frayer un chemin et il peut avoir un réel poids sur le reste de la course. »

La descente de l’Atlantique sud

« L’enjeu est de trouver le meilleur passage pour rejoindre au plus vite le grand Sud. Parfois la route la plus longue se révèle la meilleure, comme en 2016, mais souvent il faut juste foncer tête baissée, toutes voiles dehors pour attraper la première dépression. »

Les mers du Sud

« L’Autoroute du rêve : de la lumière 20 heures par jour, les vagues et le vent qui nous portent, pleine balle. Le graal de tout surfeur, sauf que notre planche fait 18 mètres de long et qu’il y fait tellement froid qu’on en oublierait qu’on n’est pas seul sur Terre. »

Le cap Horn

« Une pointe magique, comme dans les récits des grand marins. Si on est chanceux on peut voir ce beau caillou qu’on n’arrive à passer que si l’océan l’a décidé. Le Horn, c’est la fin du grand Sud mais aussi le début d’une remontée compliquée. »

La remontée de l’Atlantique sud

« On a souvent peu de vent, les voiles qui claquent et les nerfs à vif ! On essaye de trouver le bon chemin dans des conditions parfois compliquées, avec la fatigue d’un tour du monde dans les jambes, mais on reprend du poil de la bête en retrouvant la chaleur en se rapprochant de l’équateur. »

L’Atlantique nord

« c’est la dernière ligne droite, le plus dur. On compte les jours jusqu’à la ligne d’arrivée. Avec le golfe de Gascogne pour finir, dans le froid et le sentiment que la fin de l’histoire approche… »

Source : A Mouraud