Louis Burton et Davy Beaudart au départ demain de la Jacques Vabre, "Le premier bord vers Étretat devrait être hyper rapide"

 

Dans moins de 24h, à 13h27 précises ce dimanche 7 novembre, l’équipage de Bureau Vallée s’élancera vers la Martinique via l’archipel brésillien de Fernando de Noronha aux côtés de 21 concurrents en IMOCA. Louis Burton et Davy Beaudart sont prêts et sereins. A quelques heures du coup de canon, les deux pilotes et marins au long cours rentrent dans leur bulle et visualisent déjà les premières heures de course qui devraient s’annoncer tactiques dans des conditions plutôt maniables.

 

Crédit : V Curutchet

Dernières visites du monocoque Bureau Vallée, dernières rencontres sur les quais du bassin Paul Vatine, dernières interviews, derniers sacs embarqués… L’euphorie des derniers jours passés au Havre fait désormais place à la concentration en cette veille de départ de la 15e Route du Café. « Nous avons encore quelques rendez-vous médias et partenaires. Nous devons nous reposer et rentrer dans notre course. Ce soir, c’est dernier point météo avec notre routeur Christian Dumard, puis détente et dodo ! Le bateau est prêt, donc nous n’avons aucun stress à ce niveau-là » confie Louis Burton.

 

Ça va voler dès le départ ! 

Beau temps sur le tarmac devant la plage de Sainte Adresse au Havre avec 15 nœuds de vent d’ouest-nord-ouest annoncés pour le top départ. Autant dire que pour rejoindre la bouée devant les falaises d’Étretat le spectacle promet d’être grandiose. « Le premier bord vers Étretat devrait être hyper rapide, à 90° du vent. Il y aura de belles images de bateaux en plein vol ! » explique Davy Beaudart, « puis, derrière la bouée Étretat, nous partirons au près vers la pointe du Cotentin et Cherbourg ». Un premier passage à niveau sans doute dès la première nuit de course car le vent devrait mollir progressivement dans cette zone connue pour ses forts courants. « En avançant vers la pointe Bretagne, on devrait avoir beaucoup moins de vent jusqu’à taper dans une molle. Tout le jeu va consister à traverser le plus rapidement possible pour aller dans le sud et récupérer des vents de nord-est pas très forts mais qui devraient nous pousser jusqu’au cap Finistère » poursuit Davy.
 
Pas de dépression automnale, pas de front à aller chercher, pas de mer démontée, mais des conditions idéales pour partir puis d’emblée très tactiques dès l’entrée dans le golfe de Gascogne. Il va y avoir du sport et du jeu sur les 5 800 milles que compte le parcours !

 Source : S Bakouche