Avarie sur l'Occitane, Clarisse Crémer contrainte de s'arrêter, pénalité pour Justine Mettraux, un Class40 démâte, les bateaux souffrent sur The Transat

 

The Transat marque les hommes et les bateaux. Partie dimanche dernier, la flotte souffre et rencontre des pépins, plus ou moins importants. Pit-stop pour Clarisse Crémer, démâtage du Class40 Qwanza, pénalité pour Justine Mettraux, on fait le point des dernières 24H.

Crédit : Y Riou


Avarie sur L’Occitane en Provence - IMOCA

Au quatrième jour de course sur The Transat CIC, peu avant 20h00 TU, Clarisse Crémer (L’Occitane en Provence) a signalé à la Direction de Course avoir remarqué, pendant un contrôle de routine, une avarie au niveau de la cloison du J3 de son bateau.

Après avoir échangé avec la Direction et son équipe technique, Clarisse Crémer (L’Occitane en Provence) a pris la décision de se dérouter vers les Açores pour évaluer et réparer les dommages qu’elle a constaté. Elle se situe actuellement à environ 500 milles nautiques des Açores, qu’elle rejoindra à une allure modérée. Clarisse est en sécurité. Elle souhaite ensuite reprendre la course.

Crédit : C Crémer



Démâtage du Class40 QWANZA - Class40

Goulven Marie (QWANZA) a informé la Direction de Course de The Transat CIC du démâtage de son Class40 à 8h25 TU ce matin suite à la casse du bas de l’étai. Le skipper, qui a signifié à son équipe que les conditions météo ne lui laissaient que peu de répit, évoluait en 11e position de la flotte dans 25 nœuds de vent d’ouest et venait de mettre deux ris dans sa grand-voile au moment des faits. 

Goulven va bien et est en sécurité. Le mât est libéré et le skipper se repose avant de fabriquer un gréement de fortune. 

Axel Tréhin (Project Rescue Ocean) a heurté un objet dérivant - Class40

Alors qu’il évoluait en 7e position de la flotte des Class40, Axel Tréhin (Project Rescue Ocean) a informé qu’il avait heurté un objet dérivant hier en fin d’après-midi. 

Le skipper n’a pas été blessé au moment de l’impact. La collision a cependant provoqué des dommages important sur la zone avant du bateau. Après des inspections menées depuis l’intérieur du bateau puis depuis l’extérieur lorsque les conditions météorologiques l’ont permis, et après avis de l’architecte du bateau, la traversée de l’Atlantique Nord dans les conditions météorologiques prévues dans les prochaines 48 heures n’est pas envisageable, pas plus qu’une réparation en mer. Le marin a donc décidé de rallier un port pour se mettre à l'abri et évaluer les différentes options possibles.

Avarie d’étai de J1 à bord du Class40 Crosscall - Class40

Ce jeudi 2 mai, peu avant 9h TU, alors qu’il évoluait au plus près de la route orthodromique à 630 milles au large de la pointe Bretagne et occupait la 9e place du classement des Class40 dans le cadre de la 15e édition de The Transat CIC, Aurélien Ducroz a été victime de la casse de son étai de J1 (solent). Une avarie majeure en course pour le skipper de Crosscall, mais Aurélien et le bateau sont en sécurité. Sur zone, les conditions de vent et de mer restent difficiles mais différentes options sont à l’étude par son équipe technique en collaboration avec la Direction de course.
 
MAJ 3 Mai 12H - Abandon d'Aurélien Ducroz
« C’est le cœur lourd que j’ai officiellement signifié mon abandon à la direction de course (à 18h10 TU). La décision de rentrer ou de continuer a été très complexe. Les conditions difficiles sur la route de New York ne me permettent pas d’envisager de rallier les États-Unis sereinement. Le choix a ainsi été fait de rentrer à Lorient afin de préserver l’intégrité du bateau et d’assurer la suite de notre programme 2024 », a indiqué le skipper du Class40 CROSSCALL.

Pénalité pour Justine Mettraux - IMOCA

À 21h35 Justine Mettraux s’est arrêtée pour effectuer une réparation. Dans la nuit de dimanche à lundi, le plomb du moteur et son système de plombage ont cédés lorsqu’elle a procédé à la première charge de ses batteries. Après instruction du jury, la suissesse a écopé de 70 min de pénalité. Elle est repartie en direction de New York à 22h45. 

« J’ai choisi de faire ma pénalité hier soir dans la dorsale anticyclonique. J’ai essayé de trouver un moment où il n’y avait pas trop de vent et où mes concurrents n’iraient pas trop vite pour ne pas perdre trop de terrain sur eux. Au final, c’est toujours dur de savoir entre la prévision et le vent que l’on a sur le moment. J’aurais certainement dû la faire un tout petit poil plus tôt, mais c’est comme ça. On va avoir du vent fort cet après-midi et ce soir pour aller contourner une petite dépression par son nord donc l’idée est de gagner dans le sud-ouest en faisant attention au matériel, toujours. Pour l’instant, je suis plutôt contente de ma course et de la bagarre avec mes concurrents. Les conditions sont engagées pour nous depuis le début, c’est encore le cas maintenant (à 6h50 TU). Je me concentre surtout sur le fait de préserver le matériel et moi-même, de naviguer assez en sécurité. » explique la navigatrice.


Source : Rivacom