Départ demain pour Carthagène et l'étape 2 de The Ocean Race Europe, "Ça va être la première vraie étape océanique"

 

Après avoir entamé la compétition en mer Baltique puis en mer du Nord, les concurrents débutent la 2e étape ce dimanche. Ils seront à nouveau sept sur la ligne de départ puisque Team Holcim-PRB et Allagrande Mapei Racing sont en route pour Portsmouth. Désormais, place à la course avec un sprint jusqu’à Matosinhos-Porto (Portugal) avant de rallier Carthagène (Espagne). En somme, une descente dans l’Atlantique puis une première explication en Méditerranée. Décryptage des enjeux de la course avec Corentin Horeau (Paprec Arkéa), Nicolas Lunven (Holcim-PRB) et Sébastien Marsset (Canada Ocean Racing – Be Water Positive).


Crédit :  V Curutchet - TORE
 
Désormais, place à la course avec un sprint jusqu’à Matosinhos-Porto (Portugal) avant de rallier Carthagène (Espagne). En somme, une descente dans l’Atlantique puis une première explication en Méditerranée. Décryptage des enjeux de la course avec Corentin Horeau (Paprec Arkéa), Nicolas Lunven (Holcim-PRB) et Sébastien Marsset (Canada Ocean Racing – Be Water Positive).

À chacun sa victoire. Pour la première fois dans une course estampillée The Ocean Race, Biotherm a remporté une étape jeudi dernier. De leurs côtés, Team Malizia (2e de l’étape) et Paprec Arkéa (3e au classement) ont confirmé qu’ils feraient partie des grands acteurs de la course. Canada Ocean Racing – Be Water Positive (4e) et Team Amaala (5e) sont allés au bout, une victoire en soi alors que leurs projets se sont constitués sur le tard. De leur côté, Team Holcim-PRB et Allagrande Mapei Racing tiennent déjà leur exploit : avoir réussi à réparer après leur collision dimanche dernier pour être sur la ligne de départ de la 2e étape.

Un challenge totalement différent en perspective

La flotte sera donc au grand complet ce dimanche à 17 heures (18 heures, heure française) et les amateurs de course au large ne pourront que s’en réjouir. D’autant que l’étape à venir mènera les skippers essentiellement dans l’Atlantique, un terrain de jeu qui leur est bien plus habituel. « C’est sûr qu’on va naviguer sur des zones plus ouvertes avec plus d’offshore et moins de contraintes, reconnaît Sébastien Marsset (Canada Ocean Racing – Be Water Positive). Ça va être la première vraie étape océanique ». « Il va falloir être polyvalents et très opportunistes, d’autant que le scénario météo n’est pas clair », assure Nicolas Lunven.

Le départ en fin d’après-midi ce dimanche devrait se dérouler au portant dans 12 à 15 nœuds de vent, idéal pour prendre son envol dans le Solent, sortir les spis et mettre le cap sur la pointe bretonne. Ensuite, le skipper Holcim-PRB évoque une « transition assez marquée avec du vent de nord-ouest qui pourrait contribuer à creuser des écarts ». « Si le départ au portant nous convient bien, on sait qu’il y aura aussi des zones de molle à traverser, ce qui est normal en plein mois d’août dans l’Atlantique », ajoute Corentin Horeau (Paprec Arkéa). Une fois ces zones dépassées, les marins devraient retrouver du portant lors de la traversée du golfe de Gascogne jusqu’à l’arrêt à Porto puis dans la descente jusqu’au cap de Saint-Vincent et Gibraltar.

Une fin d’étape qui s’annonce complexe

Le « fly by » à Matosinhos – Porto, un arrêt de trois heures ce mercredi est une curiosité pour l’ensemble de la flotte. « C’est la particularité de cette étape qui ajoute une part d’inconnu, notamment parce qu’on a peu de certitudes sur les conditions météos du moment », souligne Sébastien Marsset. « C’est vrai que ce sera très particulier mais il va falloir qu’on s’adapte, poursuit Corentin Horeau. En fonction des conditions de vent, ça peut être payant et devenir un jackpot ou alors devenir vraiment handicapant ».

Une fin d’étape qui s’annonce complexe Le « fly by » à Matosinhos – Porto, un arrêt de trois heures ce mercredi est une curiosité pour l’ensemble de la flotte. « C’est la particularité de cette étape qui ajoute une part d’inconnu, notamment parce qu’on a peu de certitudes sur les conditions météos du moment », souligne Sébastien Marsset. « C’est vrai que ce sera très particulier mais il va falloir qu’on s’adapte, poursuit Corentin Horeau. En fonction des conditions de vent, ça peut être payant et devenir un jackpot ou alors devenir vraiment handicapant ».

Ensuite, l’arrivée en Méditerranée obligera à redoubler de vigilance, tant les conditions peuvent y être changeantes et exigeantes. « C’est toujours difficile de savoir à quelle sauce on va y être mangé », sourit Nicolas Lunven. « Il y a souvent très peu de vent à cette période donc ce sera plus complexe à gérer, ajoute Corentin Horeau. Ça va être long, ce sera important d’être patient ». Et Corentin de conclure, sourire aux lèvres : « on sait qu’il y a un super plateau. Il faut avoir peur de personne et se méfier de tout le monde ! »

Classement général provisoire The Ocean Race Europe à l’issue de la première étape :

1 - BIOTHERM, 9 pts
2 - TEAM MALIZIA, 6 pts
3 - TEAM PAPREC ARKÉA, 5 pts
4 - CANADA OCEAN RACING - BE WATER POSITIVE, 4 pts
5 - TEAM AMAALA, 3 pts
6 - TEAM HOLCIM, PRB 0 pt
7 - ALLAGRANDE MAPEI RACING, 0 pt

Source : TOR