Mini Transat / Quentin Vlamynck à bord d'Arkema : "Encore quelques détails à optimiser"

A La Rochelle, le Mini 6.50 Arkema 3 attend son heure. Le 1er octobre, Quentin Vlamynck prendra le départ de la Mini Transat à bord de son prototype. "Il reste encore quelques détails techniques à optimiser sur le bateau mais nous serons prêts !"



Credit : V.Olivaud / Team Arkema Lalou Multi

Plus ambitieux
Le 1er octobre, Quentin Vlamynck s’élancera sur la Mini Transat. Pour sa deuxième participation, le jeune navigateur s’est fixé des objectifs bien plus ambitieux qu’en 2015. Désormais à la barre d’un des bateaux les plus modernes et innovants actuellement en voile océanique, il a à cœur de démontrer le potentiel de cette « bête de course » sur les 4 050 milles nautiques du parcours à destination de la Martinique via l’Archipel des Canaries.


Gréement révolutionnaire
« Il reste encore quelques détails techniques à optimiser sur le bateau, notamment sur l’aile, mais nous serons prêts ! ». Ce gréement révolutionnaire composé d’une aile souple en tissu capable de prendre des ris, qui pour la première fois dans l’histoire sera utilisé pour une traversée de l’Atlantique, va en effet subir quelques subtiles modifications. « Nous en apprenons à chaque navigation et l’objectif est de continuer à l’optimiser. Nous continuons à travailler avec Incidence et Romaric Neyhousser sur l’amélioration des profils. »


Hâte d’être au départ 
Partir à l’assaut de l’Atlantique en solitaire n’est pas une sinécure. « Je n’ai aucune appréhension », confie le skipper. « J’ai hâte d’être au départ de la 1e étape, d’enchaîner une semaine en mer et voir comment se passe la vie à bord sur la durée, entre le bruit, l’humidité et les mouvements. Je suis confiant. En fait, ma plus grande crainte est d’avoir du vent faible sur cette Mini Transat et de ne pas être en mesure d’exploiter le potentiel du bateau. En dehors de cela, il n’y a pas de raison que ça se passe mal et je me sens prêt ! »

Par la rédaction
Source : MA Parendeau