AG2R / Ils ont dit :

Jeanne Grégoire, Banque Populaire, 3ème à 17h Audio
« pour l’instant, je ne regarde pas trop le classement. On voit Cercle Vert un peu devant. On a fait une route stratégique propre, après ça passe ou ça casse. On est content, c’est intéressant comme navigation. Il fait beau, c’est que du bonheur. Cette nuit on était sous génois, on a vu le catamaran de l’organisation. Ce qui nous a surpris, ce fut leur énorme projecteur. C’est super dur de se prendre un énorme projo comme ça en pleine nuit ! Ca fait bizarre, car on est tout le temps tout seul sur l’eau, puis on les voit débarquer comme ça. Tu as l’impression qu’ils entrent dans ton intimité. C’est tout de même rigolo de les voir et c’est très bien pour la valorisation de la course.»
Dominic Vittet
, Gedimat, 7ème à 17h Audio
« On s'en est pas mal sorti ! On a eu un coup de Jarnac au large du Cap Finisterre. On est tombé dans une bulle. On descendait sous spi et on s'est arrêté 4 heures. On a perdu 20 milles sur toute la flotte. On réfléchissait pour revenir. Rien n'était garanti. Suzuki a fait une belle option. Son choix était clair. Soit les bateaux allaient à l'Est comme Suzuki, soit à l'Ouest comme nous. L'intermédiaire entre les deux me paraissait risqué, quoique Financo navigue bien. Ce sont des décisions qui ne sont pas faciles. La configuration pour Madère n'est pas celle que l'on attendait. Donc on modifie nos stratégies au fur et à mesure qu'on avance. Sinon, Armel c'est la gentillesse même, à chaque instant. C'est impossible de se disputer avec lui. »

Jean Galfione, NIVEA Athlètes du Monde, 20ème à 11 h Audio
« C'est une vraie expérience. Ce n'est pas facile, surtout avec ces conditions là. Mais le métier commence à rentrer. C'est la première fois que je passe autant de temps en mer. On a un bon rythme, on est concentré sur la bonne marche du bateau. Dans les conditions difficiles, Gilles travaille plus que moi. J'essaye de l'assister. Je m'efforce de faire les repas. On gère le sommeil en fonction du bateau. Il y a de la fatigue mais je tiens. Je suis très heureux d'être là. C'est un rêve. Les deux, trois premiers jours étaient difficiles, dont le passage au Cap Finisterre. C'est une expérience à vivre. Il y a moyen de revenir doucement et de se faire plaisir. »

source : Pen Duick Organisation